Christian Churches of God
[115]
La Pentecôte au Sinaï
(Édition 3.5
19940514-20000510-20140517)
Cette œuvre
fait suite aux documents d’étude sur l'Exode impliquant à la fois Moïse et les
dieux de l'Égypte (voir le document d’étude
Moïse et les
Dieux d'Égypte (No. 105)) et également Moïse et l'Exode (voir le document d’étude
La Pâque (No.
098)). Elle
traite de qui a donné la loi au Sinaï et comment. La séquence du passage au
Sinaï est expliquée en termes de signification des arrêts et une meilleure
compréhension en ressort. La puissance de l'Armée, telle qu’elle est donnée par
Dieu, est aussi examinée en relation avec l'octroi de la loi et les événements
du Sinaï.
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright
©
1994,
(révisé 1995, 1997, 2000, 2014)
Wade Cox)
(Tr. 2003
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La
Pentecôte au Sinaï [115]
Nous avons
noté la séquence de l'Exode d'Égypte, sous Moïse, dans le document d’étude
La Pâque (No.
098).
Le départ d'Égypte a commencé le 15 Nisan et s'est fait à partir d'une zone de
rassemblement à Ramsès vers laquelle les Israélites se sont déplacés de tout
Gosen. De là, une force d'environ six cent mille hommes, accompagnés de leurs
femmes, de leurs enfants et de leurs vieillards, ainsi qu'une multitude mixte de
non-Israélites et les troupeaux des deux groupes partirent pour Succoth (habitation
ou tente) (Exode 12:37-38).
Le voyage
était une action planifiée pour amener les Israélites au Sinaï afin qu'ils
puissent recevoir la révélation de Dieu. Les Israélites ont été sortis hors
d'Égypte par l'Ange de la Présence ou l'Ange de YHVH. C'est par l'entremise de
cet Ange que Dieu a choisi de révéler Sa Loi. Dans Juges 2:1-3, l'Ange de YHVH
parle de l'alliance qu'il a conclue par médiation entre Dieu et les Enfants
d'Israël.
Juges 2:1-4 Un envoyé de l'Éternel (l'Ange de YHVH) monta de
Guilgal à Bokim, et dit : Je vous ai fait monter hors d'Égypte, et je vous ai
amenés dans le pays que j'ai juré à vos pères de vous donner. J'ai dit : Jamais
je ne romprai mon alliance avec vous ; 2 et vous, vous ne traiterez
point alliance avec les habitants de ce pays, vous renverserez leurs autels.
Mais vous n'avez point obéi à ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela ? 3 J'ai
dit alors : Je ne les chasserai point devant vous ; mais ils seront à vos côtés,
et leurs dieux vous seront un piège. Lorsque l'envoyé de l'Éternel (l'Ange de
YHVH) eut dit ces paroles à tous les enfants d'Israël, le peuple éleva la voix
et pleura. (LSG)
Cet Ange était
l'Ange dans la nuée de l'Exode, à la Mer Rouge et dans le désert (Actes 7:36).
Il était l'Ange dans le buisson qui parlait à Moïse (Actes 7:30,35).
Il était l’Ange qui a donné la Loi à
Moïse (Actes 7:38,53 ; Galates 3:19). Il était l’Ange qui parlait pour Dieu au
Sinaï (Actes 7:38). Cet Ange était la nourriture et la boisson spirituelles avec
lesquelles Israël s’est alimenté dans le désert, après qu'il a été baptisé en
Moïse par l'Ange dans la nuée (1Corinthiens 10:2). Cette nourriture et cette
boisson spirituelles étaient le Rocher spirituel qui les suivait. Ce Rocher,
l'Ange de YHVH, était Jésus Christ (1Corinthiens 10:4). Dieu est le Rocher ou la
montagne d’où Christ a été taillé.
Une erreur
s'est propagée selon laquelle le
logos, en tant que la parole de Dieu, ne se
réfère pas à un porte-parole, mais signifie plutôt l'énonciation de Dieu en tant
que pensée rationnelle - de sorte que l'Ange de YHVH n'a pas déclaré la Loi,
mais plutôt que l'entité qui a déclaré la Loi au Sinaï était Dieu en tant que
Père, Fils et Esprit Saint. Ainsi, tous ont agi au Sinaï. Ceci est faux.
Jean le
précise très clairement dans Jean 1:18 et 1Jean 4:12. Il a dit :
1Jean 4:12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons
les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
(LSG)
1Jean 4:13-15 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et
qu'il demeure en nous, en ce qu'il nous a donné de son Esprit. 14 Et
nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur
du monde. 15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu
demeure en lui, et lui en Dieu. (LSG)
Jean écrivait
bien après la mort de Christ et même après la destruction de Jérusalem. Il
faisait clairement une distinction entre Dieu et Christ. Il faisait la
distinction entre Christ que les hommes avaient vu et Dieu qu'ils n'avaient
jamais vu à aucun moment, que ce soit au Sinaï ou ailleurs.
Dans
l'Évangile, à Jean 1:18, Jean dit :
Theon oudeis eooraken poopote.
Dieu aucun homme n'a jamais vu ;
Monogenes theos ho
[le] seul engendré [seul né] Dieu
le [seul]
oon eis ton kolpon tou patros,
étant dans le sein du Père,
ekeinos ezegesato.
celui a déclaré [? lui].
La distinction
est ici faite entre
Theon et Theos. Le Theon que
personne n'a jamais vu et le seul Dieu engendré, theos, qui est une autre entité qui a parlé ou déclaré au nom de ce
Theon (Lui est ajouté à tort). Ce
theos était au Sinaï. Il était le
logos qui était au commencement avec le Dieu (Theon) (Jean 1:1). Le
commencement (archè), dans Jean 1:1,
était le commencement de la création matérielle. La traduction de Jean 1:1 est
fausse, comme l'est la traduction de Tite 2:13, qui est supposée dire :
en attendant que se réalise notre bienheureuse espérance : la
révélation de la gloire de Jésus-Christ, notre grand Dieu et Sauveur.
Tite 2:13 en attendant la bienheureuse espérance, et la
manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, (LSG)
Le texte, en
fait, dit :
En attendant la bienheureuse espérance et
l'apparence de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur, Christ Jésus (voir
Interlinéaire RSV de Marshall).
Christ est
l'apparence de la gloire de Dieu et notre Sauveur. Il n'est pas ce Dieu. Mais
les Trinitaires rendent le texte pour laisser entendre ou en déduire qu'il
l'est. Cette erreur a formé la base de l'erreur binitaire, qui a été adoptée par
certaines Églises à partir des années 1960 (voir l'article Is Jesus God
(Jésus est-il Dieu ?) par Herbert
W. Armstrong, publié dans le Good
News (La Bonne Nouvelle) de
décembre 1982). Cette erreur s'est couplée à l'erreur de compréhension de
l'intention de Philippiens 2:6 qui parle de la forme de Dieu, qui est
interprétée comme conférant sa nature et ainsi extrapolée davantage à tort pour
impliquer faussement qu'il était ce Dieu.
L'affirmation
selon laquelle c'est Dieu qui a parlé au Sinaï et que ce sont les trois
hypostases qui ont agi est tout à fait incorrecte. Le texte dans le document
d’étude
L'Ange de YHVH
(No. 024)
montre qu'il est tout à fait faux d'affirmer que Moïse a vu le Dieu Très-Haut ou
Dieu le Père au Sinaï, ou à n’importe quel moment que ce soit pendant l'Exode,
ou avant. Il a parlé à Son messager, l'Ange de YHVH, qui était Sa Présence et
qui a porté Son nom. Dans Exode
23:20-21, Dieu a dit, par l'intermédiaire de l’Ange, qu'Il enverrait Son ange
pour garder Israël pendant l'Exode.
Exode 23:20-21 Voici, j'envoie un ange devant toi, pour te
protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j'ai préparé. 21 Tiens-toi
sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix ; ne lui résiste point, parce
qu'il ne pardonnera pas vos péchés, car
mon nom est en lui. (LSG) (emphase ajoutée)
Le concept ici
est que cet Ange portait le nom de Dieu,
en tant qu’une autorité. Je serai ce que
je deviendrai a donné le nom Yahweh ou Yahovah, ce qui
signifie Il cause que ça soit, à cet
elohim subalterne. Dieu a oint cet
elohim d'Israël, comme nous le savons de Psaume 45:6-7.
Psaume 45:6-7 Ton trône, ô Dieu, est à toujours ; le sceptre
de ton règne est un sceptre d'équité. 7 Tu aimes la justice, et tu
hais la méchanceté : C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de
joie, par privilège sur tes collègues. (LSG)
Ce Dieu a été
oint par Son Dieu avec une huile de
joie au-dessus de ses compagnons ou partenaires (metoxous, LXX) ou camarades ou égaux, comme c'est rendu dans Hébreux
1:8-9, où cette entité est clairement le Messie. Ainsi, le Messie est donc un
Dieu subalterne, mais néanmoins Dieu est Un. Le développement de l'argument trinitaire se trouve dans le
document d’étude
Le Développement
du Modèle Néo-Platonicien (No. 017).
Le Messie a
fait sortir Israël d'Égypte. Il a agi sous les instructions de Dieu et ce, par
l'intermédiaire de l’Esprit Saint. Il était connu en tant que le Messager de
Dieu. C'est expliqué dans le document d’étude
L'Ange de YHVH
(No. 024).
Le calcul
jusqu'à la Pentecôte est indiqué dans Lévitique 23:9-21.
Lévitique 23:9-14 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 10 Parle
aux enfants d'Israël et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que
je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur
une gerbe, prémices de votre moisson. 11 Il agitera de côté et
d'autre la gerbe devant l'Éternel, afin qu'elle soit agréée : le sacrificateur
l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat. 12 Le jour où
vous agiterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l'Éternel un agneau d'un
an sans défaut ; 13 vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de
fleur de farine pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une
agréable odeur à l'Éternel ; et vous ferez une libation d'un quart de hin de vin.
14 Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu'au jour
même où vous apporterez l'offrande à votre Dieu. C'est une loi perpétuelle pour
vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. (LSG)
Il était
interdit de manger du pain, du grain rôti et des épis frais entre le premier
jour saint et l'Offrande de la Gerbe Agitée et ce, pour toujours. Puisque Exode
12 exige que du pain sans levain soit mangé avec le repas de la Pâque, le 15
Nisan, l'interprétation doit être, par conséquent, que c'est le nouveau grain
qui ne doit pas être utilisé avant que l'Offrande de la Gerbe Agitée n'ait été
agitée. Ainsi, l'intégrité de Christ, comme le premier fruit, est conservée. Un
examen de Josué 3:15 ; 4:18-19 ; 5:1-8,11-12 montre la signification de la
consommation du nouveau grain de la Terre Promise, après la circoncision. La
manne a cessé lorsque le vieux grain a été mangé. Le Judaïsme interprète que ce
jour, le 16 Nisan, était par conséquent le jour de l'offrande de la gerbe et que
l'offrande de la gerbe est donc toujours le 16 Nisan. Il existe deux
explications à cette situation, et les deux annulent la position rabbinique. La
première possibilité est qu’il s’agit d’une année où la Pâque du 15 Nisan tombait
un samedi. L'offrande de la gerbe aurait donc été faite le jour suivant. C'est
rare, mais cela arrive, comme en 1994. Cependant, le texte précise que c'était
du vieux grain qui a été mangé (voir le document d’étude
L'Offrande de la
Gerbe Agitée (No. 106b)).
Josué 5:11-12 Ils mangèrent du blé (traduit
vieux grain dans la KJV) du pays le
lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti ; ils en mangèrent
ce même jour. 12 La manne cessa le lendemain de la Pâque, quand ils
mangèrent du blé (vieux grain) du
pays ; les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, et ils mangèrent des
produits du pays de Canaan cette année-là. (LSG)
La Bible
Interlinéaire suit le texte de la KJV. Le mot traduit par vieux grain est le mot hébreu
âbûwr.
Il signifie passé ou
gardé et il est utilisé seulement pour le grain stocké (voir SHD 5669). La
Soncino ne traduit pas ce mot, mais le rend comme
les produits du pays, comme au verset 12. L'explication rabbinique du verset
11 est qu'il signifie les produits du
pays, depuis que la manne a cessé de tomber, tel qu'exposé au verset
suivant.
Les Rabbins
considéraient que c'était la nouvelle récolte qui est signifiée, les Israélites
ayant d'abord apporté l'offrande agitée de la ‘gerbe’ (omer), conformément à
Lévitique xxiii. 10-14, le lendemain après la Pâque, qui est ici identique au
lendemain du Sabbat (Rashi).
Cette
explication (et seulement par Rashi) est entièrement fausse. Le mot pour
vieux grain, qui ne peut se référer qu’au grain stocké, est totalement
ignoré dans la Soncino et dans les explications rabbiniques.
Le lendemain
du Sabbat, dans Lévitique, était interprété comme étant le Sabbat hebdomadaire
par le Judaïsme du premier siècle et aussi par l'Église Chrétienne et est encore
interprété comme tel par le Christianisme et ce, même aujourd'hui. Jusqu'à la
destruction du Temple et la dispersion en 70 EC (Ère Courante), le système du
calendrier était organisé selon le système des Sadducéens.
Après la
dispersion, les Pharisiens ont commencé à affirmer leurs méthodes de
détermination du calendrier. La réforme du calendrier sous le rabbin Hillel II,
vers 358 EC, a établi la Pentecôte fixée au 6 Sivan. Il s’agissait peut-être
d’un exercice politique ; peut-être pas. Il ne fait aucun doute que la méthode
de détermination de la Pentecôte compte cinquante jours à partir de l'Offrande
de la Gerbe Agitée ; le compte finit le jour après le septième Sabbat. Le jour
suivant le septième Sabbat ne peut être que le premier jour de la semaine ou
dimanche. La tentative de faire du 6 Sivan le Sabbat et de déclarer ensuite le
jour suivant la Pentecôte Deux est une ruse évidente. L'explication du texte est
claire. Le Christianisme a compris la méthode depuis deux mille ans. L'ancien
Judaïsme l'a compris. Pourquoi alors le Judaïsme rabbinique ignore-t-il
délibérément un texte pour maintenir la Pentecôte à un jour fixe alors que toute
l'idée de la Pentecôte est de compter littéralement les cinquante jours ? Qu'y
a-t-il à compter avec une date fixe ? Comment se fait-il que le jour suivant le
septième Sabbat ne soit pas un dimanche ?
L'explication
se trouve peut-être dans la signification du Signe de Jonas et ses implications
pour le Christianisme. L'explication de l'adoption du 6 Sivan concerne le
conflit Quartodéciman, qui a causé des disputes et que Rome a essayé de
supprimer (voir le document d’étude
Les Disputes
Quartodécimanes (No. 277)). Les autorités rabbiniques
seraient inévitablement entraînées dans un conflit avec la politique Chrétienne
interne, qu'elles semblent avoir cherché à éviter. L'Offrande de la Gerbe Agitée
ne peut pas avoir été faite le 16 Nisan en l’an 30 EC (ou 31-32 EC d’ailleurs),
et avoir quand même satisfait au test que Christ a établi pour l'Église. Le
Signe de Jonas signifiait que Christ serait trois jours et trois nuits dans la
terre, comme Jonas a été trois jours et trois nuits dans le ventre du grand
poisson (voir le document d’étude
Le Signe de
Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
Matthieu 12:39-41 Il leur répondit : Une génération méchante
et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui
du prophète Jonas. 40 Car, de même que Jonas fut trois jours et trois
nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois
jours et trois nuits dans le sein de la terre. 41 Les hommes de
Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la
condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et voici,
il y a ici plus que Jonas. (LSG)
Cela devait
être le seul signe du ministère de
Christ. Par conséquent, tout ce qui contredit ce signe est faux. En l’an 30 EC,
14 Nisan est tombé un mercredi. 16 Nisan était donc un vendredi (voir le
document d’étude
Le Moment de la
Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)).
Christ a été ressuscité le samedi soir et il attendait de monter au ciel, le
dimanche matin, quand Marie de Magdala l'a trouvé avant l'aube (Jean 20:1). Le
Signe de Jonas exigeait donc trois jours et trois nuits. Cela rend donc
impossible que l'Offrande de la Gerbe Agitée ait été le 16 Nisan. Les événements
en l’an 30 EC montrent que c'était une impossibilité, tout comme pour les années
31-32 EC. Le Judaïsme savait qu’il en était ainsi. Ils savaient aussi que Christ
a dû être tué en l’an 30 EC, à la Pâque, qui était la troisième année depuis le
commencement du ministère de Jean le Baptiste et durant la quinzième année de
César Tibère, qui a débuté en octobre 27 EC. Le compte rendu du récit de Jean
rend impossible que la crucifixion soit autre que la troisième Pâque à partir de
ce moment. Autrement dit, il ne peut s’agir que de la Pâque de l’an 30 EC, selon
Jean. Certains font appel aux Évangiles synoptiques pour imposer une quatrième
Pâque dans la séquence. Cependant, le 14 Nisan, le jour de préparation de la
Pâque, en l’an 31 EC, était dimanche, le 25 mars. Le Christianisme a longtemps
considéré que c’était la date de la crucifixion, jusqu'à ce qu'ils réalisent
qu'elle excluait absolument la possibilité de la crucifixion un vendredi. Elle a
été ensuite abandonnée, quelque temps après le septième siècle (voir le document
d’étude
Le Calendrier et
la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195)).
Cette
situation confuse convenait en fait au Judaïsme dans les siècles qui ont suivi
immédiatement la mort de Christ. Le Judaïsme avait perdu des convertis au
Christianisme. Il avait mené une guerre désastreuse avec Rome. À partir du
deuxième siècle, Rome s’était absorbée dans les cultes du soleil et l'erreur de
la crucifixion du vendredi/résurrection du dimanche avait commencé à être
enseignée. Ceci s'accordait avec les cultes des mystères orientaux et le culte
de Dumuzi qui a longtemps précédé le Christianisme. Dumuzi ou Tammuz était une
déité du printemps qui est morte et qui a été ressuscitée. C'était une mort le
vendredi et une résurrection le dimanche. Aussi
à Rome, il y avait
le culte au dieu Attis,
et en Orient le culte au
dieu Adonis qui étaient
crucifiés un vendredi et
ressuscités un dimanche. Ces
déités ou diverses
manifestations des cultes des
mystères de la fertilité étaient
toutes un scénario d’une crucifixion
le vendredi, d’une résurrection le dimanche.
C’est ainsi
qu’elle est entrée dans le Christianisme dans la controverse Quartodécimane. Le
festival païen s’appelait Easter/Pâques et le festival Judéo-Chrétien était la
Pâque. Ce festival était rotatif, basé sur le calendrier lunaire. Tandis que le
festival païen d’Easter/Pâques était solaire/lunaire, basé sur le jour du soleil
mais calculé à partir du début du mois lunaire. De ce fait, les méthodes de
calcul de Easter/Pâques varient souvent par rapport à la Pâque, même au cours du
mois. Voir le document d’étude
Les Origines de
Noël et de Easter/Pâques (No. 235).
La méthode de
calcul semble tomber délibérément dans l'erreur (voir le document d’étude
Le Calendrier
et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195)). Avec
l'introduction de cette erreur de Pâques, le Christianisme a dû alors trouver
une année où la Pâque était un vendredi. Cet événement se serait produit en l’an
33 EC, prétendument, si l’on tient
compte d’une situation
d’ajournement, ce qui ne s’est pas
produit au cours de la période
du Temple et l'an 33 de notre
ère était beaucoup trop tardif pour s'accorder ou être conforme aux
comptes rendus des récits de l’Évangile. L'an 30 EC était absolument la première
date possible, car il y a trois Pâques mentionnées par Jean. La séquence ne
permet ni plus ni moins. L'erreur de la quatrième Pâque, pour pousser le calcul
à l’an 31 EC, fait tomber le 14 Nisan le dimanche 25 mars tel qu’indiqué
ci-dessus.
Une Pâque en
l’an 33 EC convenait au Judaïsme. Premièrement, cela pouvait alors accommoder ou
répondre aux exigences Chrétiennes d'une Offrande de la Gerbe Agitée, un
dimanche, et d'une crucifixion, le vendredi. Cela a eu deux effets. elle
semblait être en accord avec Rome - empêchant ainsi la persécution et détruisant
pourtant absolument les véritables arguments Chrétiens selon lesquels Christ
était le Messie. Cela a permis à l'autorité rabbinique de démontrer facilement
que Christ n'était pas le Messie et d'empêcher ainsi, pendant deux mille ans, la
conversion du Judaïsme. Le Judaïsme a pu montrer, à son propre peuple, de
manière catégorique que Christ ne pouvait pas avoir
été trois jours et trois
nuits dans la tombe avec une crucifixion le vendredi et une résurrection le
dimanche. C'est aussi un fait simple et bien compris qu'à moins qu'il ne soit
trois jours et trois nuits dans la tombe, il n'était pas légalement mort, selon
la loi Judaïque. De plus, en traduisant mal le texte, étant donné le faible
niveau de connaissance qu'a la communauté générale de l'ancien hébreu, ils ont
été capables de continuer la ruse plus ou moins continuellement. Après l'échec
des Quartodécimans, ils étaient plus ou moins à l'abri autant de la persécution
que du prosélytisme. Ainsi, la Pentecôte du 6 Sivan convient aussi bien au
Judaïsme qu'au Christianisme moderne et ce, pour différentes raisons. C'est tout
à fait erroné et cela conteste le Signe de Jonas. Aucun Chrétien ne peut
accepter une Pentecôte le 6 Sivan et ne pas renier le Messie. Il s’agit donc
d’une ruse très astucieuse. Ainsi, le Judaïsme a défié Dieu depuis deux mille
ans. Le Messie devait être l'Offrande de la Gerbe Agitée et celle-ci a dû se
produire le dimanche, en l’an 30 EC, sinon Israël n'a aucune acceptation ni
rachat (rédemption).
C'est pour
cette raison que Marie de Magdala ne pouvait pas toucher Christ au tombeau (Jean
20:15-17). Il était en processus, comme il l'a dit, de monter vers Dieu, en tant
que
le premier fruit (prémices).
Une fois cela accompli, il pouvait alors revenir et permettre à des humains,
comme Thomas, de le toucher. L'ascension qui a précédé la Pentecôte était la
deuxième ascension et la finale. Ce n'était pas une récolte. Christ l'a
accomplie en tant que la Gerbe Agitée, tout comme il a accompli tout sacrifice
en tant que l'Agneau de la Pâque.
L'Offrande de
la Gerbe Agitée était pour l'acceptation
d'Israël.
Lévitique 23:15-21 Depuis le lendemain du sabbat, du jour où
vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous compterez
sept semaines entières. 16 Vous compterez cinquante jours jusqu'au
lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Éternel une offrande nouvelle.
17 Vous apporterez de vos demeures deux pains, pour qu'ils soient
agités de côté et d'autre ; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de
farine, et cuits avec du levain : ce sont les prémices à l'Éternel. 18 Outre
ces pains, vous offrirez en holocauste à l'Éternel sept agneaux d'un an sans
défaut, un jeune taureau et deux béliers ; vous y joindrez l'offrande et la
libation ordinaires, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à
l'Éternel. 19 Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, et deux
agneaux d'un an en sacrifice d'actions de grâces. 20 Le sacrificateur
agitera ces victimes de côté et d'autre devant l'Éternel, avec le pain des
prémices et avec les deux agneaux : elles seront consacrées à l'Éternel, et
appartiendront au sacrificateur. 21 Ce jour même, vous publierez la
fête, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile.
C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous
habiterez. (LSG)
La Gerbe
Agitée a été la première de toutes les récoltes. Ce premier fruit de la récolte
de Dieu était Christ (voir le document d’étude
L'Offrande de la
Gerbe Agitée (No. 106b)).
Le jour est
noté ici comme le jour suivant le Sabbat, à savoir le premier jour de la semaine
ou le dimanche. La Pentecôte doit ainsi tomber, chaque année, le dimanche qui
suit le septième Sabbat, soit cinquante jours après l'Offrande de la Gerbe
Agitée. Cette dernière est clairement identifiée comme le jour suivant le Sabbat
hebdomadaire durant les Pains sans Levain. La Pentecôte ne peut pas, par
conséquent, être comptée à partir du premier jour saint des Pains sans Levain,
comme cela a été revendiqué par le calendrier Hillel - à moins que ce jour ne
tombe un dimanche. Les passages trouvés dans la LXX (Septante), quant à
Lévitique 23 et à la Pentecôte, et utilisés par les partisans d'une Pentecôte du
6 Sivan sont examinés dans le document d’étude
Le Compte de
l'Omer jusqu'à la Pentecôte (No. 173).
La signification des sacrifices des Pains Levés est ainsi :
Les dix étapes
ou stades de l'Exode se reflètent également dans les dix chandeliers du
Temple
de Dieu qui se déploient au cours des deux mille ans. La progression de l'Exode
à partir de Ramsès s'est faite par étapes. La première étape étant Succoth. La
zone de rassemblement à Ramsès n'est pas comptée comme une étape. De même, Jean
le Baptiste n'était pas compté comme l’une des dix lampes de la restauration.
De Succoth,
les Israélites sont allés à Étham (ay-thawm
un nom d'origine égyptienne, ou Bouthan : LXX) (Exode 13:20 ; Nombres 33:6-8).
D'Étham, les Israélites sont allés à Migdol (qui signifie tour) (Exode 14:2 ; Nombres 33:7) qui se trouve devant Pi Hahiroth
au bord de la Mer Rouge. De Pi Hahiroth, les Israélites ont traversé la Mer
Rouge et se sont déplacés pendant environ trois jours jusqu'à Mara (signifiant
amer, parce qu'ils ne pouvaient pas boire l'eau (ou Picriae : LXX)) (Exode
15:23 ; Nombres 33:8-9). Les eaux de l'Esprit Saint ont été rendues buvables par
le seul arbre (Exode 15:25) qui était le Messie.
De Mara, ils
campèrent à Élim (qui signifie palmiers
; Bene Eliym signifie Fils de Dieu) (Exode 15:27 ; 16:1 ; Nombres 33:9-10).
Il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Celles-ci symbolisaient
les douze tribus alimentées chacune par une source d'eau qui devaient être les
douze juges d'Israël. Les soixante-dix palmiers symbolisaient les soixante-dix
arbres des anciens (Exode 24:1,9), le Sanhédrin et le conseil des anciens
ultérieur (Luc 10:1,17). Le nom Elim est dérivé du mot
Eyil, qui signifie force, de là,
un chef ou un bélier ou un pilier ; de là, un chêne ou un arbre fort. Par
conséquent, le concept a donc la capacité de s'étendre au sens
d'Elim ou Eliym qui signifie puissant
ou dieux, comme il apparaît dans
Psaume 89:8. Le concept est donc une allégorie des Elohim ou Eliym. Les
soixante-dix sont donc considérés comme représentatifs du conseil étendu de
l'Armée céleste. (De là, les soixante-dix (plus deux) au cours des 2000 ans
forment la base des 144000).
Après Élim,
Israël est entré dans le Désert de Sin, en route vers le Sinaï, le 15ème
jour du deuxième mois (un Sabbat ?). La LXX indique que le campement dans le
Désert de Sin a commencé près de la Mer Rouge et que de là, ils sont entrés dans
le désert (Nombres 33:11-12 LXX).
À
partir de ce moment-là,
le peuple a eu de la manne à manger. Ainsi, après l'arbre du Messie, les sources
et les arbres des douze et des soixante-dix que Christ a nommés avant sa mort,
ils sont donc entrés dans le désert. Ils ont murmuré puis ils ont été alimentés
avec de la viande de cailles et ce, en soirée et le matin. Dès lors, ils ont été
nourris du pain du Ciel, qui est Jésus Christ.
La
congrégation du peuple d'Israël a quitté le Désert de Sin
par étapes et ce, selon le
commandement de l’Éternel (Exode 17:1). Ils ont campé à Dophka (ce qui
signifie un coup, de là, l'appel de
l'Étoile du matin. Al-tarikh signifie
en langue sémitique, comme, par exemple, l'arabe, Étoile du Matin ou celui qui
frappe ou celui qui vient pendant la
nuit – d’où, la Sourate dans le Coran).
Israël campait
alors à Alusch (de signification incertaine) et d'Alusch, ils campaient à
Rephidim (signifiant une rampe ou
un balustre, par conséquent, être éparpillés ou étendus) (Exode 17:1 ;
Nombres 33:14-15). Ils se déplaçaient donc en marche échelonnée, bien qu'il
semble que l'ordre final de marche, décrit dans Nombres 10, n'ait pas été établi
avant le départ du Sinaï, la deuxième année (Nombres 10:11 et suivants). Il n'y
avait pas d'eau à Rephidim (Rephidin, Nombres 33:14 LXX). Cela représente le
début de la famine de la parole de Dieu. De Rephidim, ils arrivèrent au Sinaï.
Ces dix étapes
représentaient les dix étapes de la restauration du Messie à travers les sept
Églises jusqu’aux deux témoins arrivant au règne millénaire et au nouvel âge.
Ces dix étapes sont représentées par les dix chandeliers du Temple de Salomon où
il y a soixante-dix bougies et dix tables de pains de proposition. La dernière
séquence des deux témoins indique un groupement échelonné et/ou séquentiel. De
là, l'Armée n'est pas dans un seul corps ou groupe.
Ainsi, la
séquence va de l'Égypte à la Loi au Sinaï puis de la Loi au Sinaï au Messie puis
à nouveau dans la même séquence jusqu'à ce que le Messie vienne pour le temps
final, à la fin de l'âge. Voir le document d’étude
Les Ascensions de
Moïse (No. 070).
À Rephidim,
les Israélites ont été attaqués par les Amalécites (Exode 17:8). Ainsi, au
neuvième campement, juste avant l'arrivée au Sinaï, les Israélites ont été
attaqués par les Amalécites. Ces gens devaient être entièrement exterminés pour
avoir attaqué Israël. Cela reflète l'attaque des Derniers Jours, mentionnée dans
Apocalypse 12:15-16
(voir le document d'étude
La Guerre
de Hamon-Gog (No. 294)). La punition est montrée dans la parabole des
brebis et des boucs (Matthieu 25:32-33), où les nations sont jugées sur la façon
dont elles traitent les élus au cours de la période des épreuves. Moïse a dû
tenir ses bras élevés durant la période entière de l'attaque. Pour ce faire,
Aaron et Hur devaient faire asseoir Moïse sur un rocher, qui symbolisait la
puissance de Dieu, et ils se tenaient debout à sa droite et à sa gauche en lui
tenant ses bras. Ces concepts préfigurent la transfiguration (Marc 9:4-5) et
représentent les elohim Christ, Moïse et Élie. Le pouvoir (puissance) est de
Christ par un effort constant jusqu'à la fin du Jour du Seigneur. Josué
d'Éphraïm a combattu toute la journée jusqu'au coucher du soleil (Exode 17:13).
Après la défaite des Amalécites, Moïse a reçu la visite de Jéthro, le prêtre
(sacrificateur) de Madian, qui a sacrifié à l'Éternel (Exode 18:12). Le
symbolisme de cet acte peut préfigurer les réconciliations et les conversions
des Derniers Jours.
L'établissement de l'Ordre des Juges présage certainement la restauration de la
Loi du système millénaire. Jéthro a déclaré qu’il savait, depuis l’Exode, que
Jéhovah était plus grand que tous les
elohim.
Exode 18:11 Je reconnais maintenant que Jéhovah est plus grand
que tous les dieux [Elohim], par la façon qu'ils ont été testés. (traduction de la Bible
Interlinear Bible)
Il parle ici
du YHVH d'Israël, qui est le Grand Prêtre (souverain sacrificateur) des elohim,
sous Eloah ou Elyon, Dieu Très-Haut.
À la troisième
nouvelle lune, après leur départ de Rephidim, ils ont campé au Sinaï. Moïse est
monté sur la montagne pour recevoir la Loi, afin que le peuple soit mis à part
comme un peuple saint, un royaume de prêtres (sacrificateurs) (Exode 19:5-6).
Cela préfigure les commentaires de l'Apocalypse 4 et 5. Israël a été porté sur
des ailes d'aigle (Exode 19:4), comme l'est l'Église (Apocalypse 12:14). Ces
ailes sont les ailes de Christ.
Le matin du
troisième jour, dans l'obscurité épaisse, Moïse a reçu l'ordre d'aller monter
sur la montagne. Aaron a été autorisé à accompagner Moïse, mais le peuple a été
empêché, tout comme les prêtres (sacrificateurs) qui devaient être consacrés
(Exode 19:24). Cette consécration était symbolique de la préparation du baptême
afin qu'ils soient prêts à recevoir la puissance de la Pentecôte lors de la
venue du Messie. Le symbolisme était premièrement celui de l'octroi de la Loi,
qui est la structure de la nature de Dieu et, deuxièmement, le symbolisme était
celui de la puissance de l'Esprit Saint venant du Messie. Nombres 11:25 montre
que l'Esprit a été répandu sur les soixante-dix anciens. L'Esprit a poussé ceux
dans le camp, à savoir Eldad et Médad, à prophétiser, ce qui, d'après Nombres
11:29 a été considéré comme un défi à l'autorité de Moïse. Moïse a demandé s'ils
étaient jaloux à cause de lui et a dit qu'il désirait que le peuple de l'Éternel
soit tous des prophètes. Le nombre de cette séquence était soixante-dix plus
deux.
La période
menant jusqu'à l'octroi de la Loi à la Pentecôte sous Moïse représentait toute
la période menant jusqu'au Messie. Ce dernier représentait l'acte d'écrire la
Loi dans le cœur d'Israël sur une base spirituelle. La loi a ensuite été donnée
à Moïse, telle qu’elle est exposée dans Exode 20.
Et Dieu a dit toutes ces paroles, Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.
Tu n'auras pas d'autres dieux [Elohim] devant ma face.
Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation
quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont
en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la
terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les
serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu
jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à
la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et
qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui
m'aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car
l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en
vain.
Souviens-toi du jour du Sabbat,
pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout
ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du Sabbat de
l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton
fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton
bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours
l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y
est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est
pourquoi l'Éternel a béni le jour du Sabbat et l'a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin
que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu,
te donne.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras point d'adultère.
Tu ne déroberas point.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne
convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni
sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui
appartienne à ton prochain.
Les
commandements sont répartis en deux groupes. Les quatre premiers représentent
l'amour envers Dieu. Les six derniers représentent l'amour de l'Armée les uns
pour les autres. L'Église Catholique romaine tente d'ignorer le deuxième
commandement en le fusionnant avec le premier et en divisant le dixième en deux
; à savoir convoiter la femme de son prochain et ses biens. Cette fausse
division provient de l'ordre des articles du Deutéronome 5:21, qui place la
femme avant la maison dans la séquence. La fausse division est nécessaire pour
eux car ils transgressent, de façon flagrante le commandement en adorant des
images de saints, des croix et des reliques. Il est interdit de se prosterner
devant ces choses ou de les adorer. C'est une transgression, une violation de la
Loi et donc l'adhérent est en violation de toute la loi.
La loi procède
de la nature de Dieu. Ainsi, par le moyen de la puissance divine de Dieu, à
savoir l'Esprit Saint, les élus participent à la nature divine (2Pierre 1:3-4).
Par conséquent, les aspects spirituels de la loi sont appliqués aux élus, qui
sont jugés à un niveau plus élevé. Convoiter quoi que ce soit qui appartient à
votre prochain conduit à la jalousie ou, pire encore, à l'envie. Le Dictionnaire
Oxford Universal Dictionary
déclare que l'envie est d’être :
Lié à l’invidere
: considérer (dans un mauvais sens) comme 1. La malveillance, la malice,
l’inimitié - 1707.b. comme tr. L. invidia
: Odium (Réprobation générale) ou impopularité - 1679. 2. Mal, malice, méfait -
1460. 3. mortification et mauvaises volontés occasionnées par la contemplation
des avantages supérieurs d'autrui... 4.a. Émulation - 1635. b. Le désir des
avantages d'autrui 1723. 5. Désir, enthousiasme - 1607.
1)
trans Ressentir de l’envie pour les avantages supérieurs de ; considérer
avec mécontentement la possession (d'un avantage supérieur) d'un autre. Aussi,
dans un sens plus neutre : souhaiter être au niveau de (l'autre) à certains
égards ou posséder (quelque chose que l’autre a). 2) Ressentir une rancune
contre - 1630. 3) trans Envier ou être rancunier ou traiter à contrecœur...
C'est une
chose d'utiliser ce terme dans le contexte de l'éloge d'un autre, comme pour
dire je t'envie ton bonheur ou tes
relations ou quoi que ce soit d’autre. C'en est une autre de ressentir
l'impulsion. Car, céder à l'envie ou nourrir les sentiments, mène au désir
d'attaquer et de détruire l'individu qui possède les attributs désirés. La
violation du dixième commandement devient une transgression insidieuse du
premier commandement. L'objet envié devient un Dieu. Ainsi, l'adversaire est
tombé dans ce péché lorsqu’il a cherché à renverser Dieu. Il a envié Dieu et a
cherché à être comme le Très-Haut.
Ésaïe 14:9-16 Le séjour des morts [Sheol] s'émeut jusque dans
ses profondeurs, pour t'accueillir à ton arrivée ; Il réveille les esprits des
défunts [rapha], tous les boucs de la
terre. Il a fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. 10 Ils
prendront tous la parole pour te dire : Es-tu aussi devenu faible comme nous ?
Es-tu devenu semblable à nous ! Ta majesté est descendue dans le séjour des
morts, avec le son de tes luths ; Sous toi est une couche de vers, et les vers
te recouvrent. 12 Astre brillant, fils de l'aurore, comme tu es tombé
des cieux ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! 13 Car
tu as dit en ton cœur : Je monterai aux cieux, j'élèverai mon trône au-dessus
des étoiles de Dieu ; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à
l'extrémité du septentrion ; 14 Je monterai sur le sommet des nues,
je serai semblable au Très-Haut. 15 Cependant, tu seras précipité
dans le séjour des morts, aux bords de la fosse. 16 Ceux qui te
verront fixeront sur toi leurs regards, ils te considéreront attentivement en
disant : Est-ce là cet homme qui a
fait trembler la terre, qui a ébranlé les royaumes, qui a rendu
le monde comme un désert et qui a
démoli ses villes... (traduction de la
Interlinear Bible (Bible Interlinéaire)).
Ce texte
devrait être comparé avec Psaumes 75:2 ; 82:1 ; Ézéchiel 28:12-14. C'est Christ
qui doit maintenant recevoir la congrégation et juger avec droiture. La
promotion ne vient ni de l'Est, ni de l'Ouest, ni du Sud. Mais Dieu est le Juge.
Il abaisse un et Il élève l'autre (Psaume 75:6-7). Ainsi, Elohim se tient dans la congrégation ou assemblée
des puissants [Hébreu El ou des
Dieux]. Il juge au milieu des
elohim (Psaume 82:1, voir Interlinear
Bible). Le Chérubin Protecteur a envié la position de Dieu. Satan a été créé
parfait, mais il a perdu sa position par sa rébellion.
Ézéchiel 28:11-19 La parole de l'Éternel me fut adressée, en
ces mots : 12 Fils de l'homme, prononce une complainte sur le roi de
Tyr (Satan, voir
la Companion Bible) !
Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Tu mettais le sceau à
la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. 13 Tu
étais en Éden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de pierres
précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d'onyx, de jaspe,
de saphir, d'escarboucle, d'émeraude et d'or ; Tes tambourins et tes flûtes
étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. 14 Tu
étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t'avais placé et tu étais
sur la sainte montagne de Dieu ; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes.
15 Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé
jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. 16 Par la
grandeur de ton commerce, tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te
précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur,
du milieu des pierres étincelantes. 17 Ton cœur s'est élevé à cause
de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jette par terre,
je te livre (livrerai) en spectacle
aux rois. 18 Par la multitude de tes iniquités, par l'injustice de
ton commerce, tu as profané tes sanctuaires ; je fais (donc)
sortir du milieu de toi un feu qui te dévore (dévorera),
Je te réduis (réduirai) en cendres sur
la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardent. 19 Tous ceux qui te
connaissent parmi les peuples sont (seront)
dans la stupeur à cause de toi ; tu es réduit au néant (tu seras une terreur [pour eux]),
tu ne seras plus à jamais ! (traduction de la Interlinear
Bible) (emphase ajoutée)
Donc, cet être
surnaturel a été identifié comme un
homme. Il peut donc être identifié comme le Chérubin Protecteur du système à
tête d'homme d'Apocalypse 4:7. Il a été abattu à la fosse ou l'abîme ; on
s'occupera de lui et son pouvoir sera enlevé par étapes - premièrement, par sa
chute et, deuxièmement, par sa réduction et son enlèvement de la vie éternelle.
Confiner une force surnaturelle dans l'espace et dans le temps réduit
nécessairement son pouvoir, parce que le temps, la masse et l'énergie sont,
physiquement, nécessairement des expressions qui ont rapport à la même chose.
Satan est
détruit par un feu provenant de l'intérieur de lui. Il doit donc être la source
de l'étang ou lac de feu et, de là, la source de l'énergie qui finit par
consumer son système (voir aussi le document d’étude
Le Jugement des
Démons (No. 080)).
Ce feu est
similaire au feu ou pur qui sort de la
bouche des Témoins, dans Apocalypse 11:5. Le feu ou puri qui tourmente ceux qui adorent la bête et son image et qui
reçoivent sa marque provient de la colère de Dieu. La fumée du tourment monte
jusqu'à l'Âge des Âges (traduit incorrectement aux siècles des siècles), ne
donnant à ceux qui portent la marque, aucun repos, ni de nuit ni de jour
(Apocalypse 14:10-11). La fumée du tourment n'est donc pas pour toujours, mais
simplement jusqu'à l'âge où ceux qui portent la marque de la bête et qui ont été
induits en erreur (égarés) par le faux prophète sont tués puis ressuscités.
La bête et la fausse prophétie sont jetées vivantes dans l'Étang ou Lac de Feu (limnen
tou puros) qui brûle comme du
soufre.
Le mot est
theioo et on suppose que le mot soufre est signifié dans le sens de
brillance et ce, provenant du mot theios,
qui signifie divinité. De même, Apocalypse 9:17 a theioodeis ou semblable au soufre (theion et eidos). Le
concept est donc d’avoir la forme de la piété ou de la divinité. Par conséquent,
l'Étang de Feu peut représenter une force divine spirituelle et n'avoir aucun
rapport du tout avec le soufre, puisque l'origine du mot est dérivée du concept
du divin (c'est-à-dire comme l'était la puissance spirituelle de Satan).
Ces concepts
ont rapport à la puissance spirituelle à la Pentecôte. Cela désignait de nouveau
le sacrifice du Messie et la réception de l'Esprit Saint.
Ceux qui
portent la marque de la bête seront
basanizo (contrariés ou tourmentés) par
puri et theioo devant les saints
anges et devant l'Agneau. Le
kapnos ou la fumée monte jusqu'à l'âge des âges (Apocalypse 14:11),
c'est-à-dire jusqu'au Millenium. Le même concept est celui de la destruction de
l'homme de péché ou de l'anarchie (ou l’Impie) qui est détruite par la brillance
ou l’éclat (epiphaneia) de la venue du
Christ (2Thessaloniciens 2:8).
Ainsi, la
puissance de l'Esprit Saint vient de Dieu et elle confère Sa nature qui, par
elle-même, confine et détruit l'Armée déchue. L'Esprit Saint donne, accorde la
puissance à tous les élus et cette puissance est retirée à tous ceux de l'Armée
qui désobéissent à Dieu. Cette capacité d'être détruite doit, par nécessité,
s'étendre à Christ, autrement, il n'y a aucun test ou comparaison efficace par
rapport auquel Satan a été jugé.
Christ s'est
qualifié par l'obéissance comme Grand
Prêtre (Souverain Sacrificateur), réconciliant
efficacement l'humanité avec Dieu. Les hommes avaient été effectivement éloignés
de Dieu par la rébellion de Satan et de l'Armée qui en avaient la
responsabilité. L'Armée déchue sera jugée par les actions des élus, à la fois
par leur obéissance actuelle et par la façon dont ils assumeront leurs
responsabilités durant la période de contrôle du Millénaire. Par conséquent,
l'Armée déchue ne peut être pleinement jugée tant que nous n’avons pas accompli
nos tâches.
Les concepts
du péché et de la rébellion sont posés du dixième commandement au premier. La
rébellion est comme le péché de sorcellerie (1Samuel 15:23) car le concept
provient du fait d'avoir une volonté en opposition ou externe à la volonté de
Dieu. Satan, en cherchant à imposer sa volonté sur celle de Dieu, était en
rébellion et, par conséquent, polythéiste. Le monothéisme provient du concept
d'unification sous la volonté de Dieu. De là, il n’y a aucun elohim devant ou à
la place du Dieu Très-Haut. Ce commandement inclut Jésus Christ. Jésus Christ
n’est ni devant Dieu, ni à côté de Lui, ni égal à Lui, ni avec Lui ; il n'est
non plus coéternel avec Lui, sauf par son assignation à Sa main droite.
Suite à la
réception des dix commandements à la Pentecôte, nous voyons que la puissance de
Dieu doit être rendue disponible à tous. De la nature de Dieu dérivent toute la
loi et l'Esprit Saint. La Pentecôte au Sinaï était un temps extrêmement
important et indiquait la réception de l'Esprit Saint par l'Église.
Les concepts
des Commandements et de la Loi se retrouvent dans l'exemple de Christ et du
jeune homme dans Matthieu 19:16-22.
Matthieu 19:16-22 Et voici, un homme s'approcha, et dit à
Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? 17 Il
lui répondit : Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est bon.
Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il.
18 Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point
d'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ;
honore ton père et ta mère ; 19 et : tu aimeras ton prochain comme
toi-même. 20 Le jeune homme lui dit : J'ai observé toutes ces choses
; que me manque-t-il encore ? 21 Jésus lui dit : Si tu veux être
parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un
trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Après avoir entendu
ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
(LSG)
Cet homme
avait l'amour de l'humanité. Cependant, il n'avait pas son esprit fixé sur
l'amour de Dieu et sur le trésor dans le ciel.
Les concepts
impliqués sont que seuls les six derniers commandements ont été mentionnés, mais
le dixième n’a été identifié autrement que comme l'exigence d'aimer son prochain
comme soi-même - car par la convoitise nous attaquons et détruisons notre
prochain. La transgression de ce commandement entraîne la transgression des
quatre premiers, car le deuxième, le troisième et le quatrième suivent le
premier qui est transgressé par le dixième. L'idolâtrie, c’est de la rébellion
et de l'envie. De la rébellion et de l'envie naît la haine. De la haine surgit
la violence. De la même façon, de la convoitise surgissent l'avidité et
l'adultère, qui est une violence envers la personne de notre prochain à travers
sa femme, parce qu'ils sont une seule chair. De la convoitise surgit le vol et
du vol naît aussi la haine, car le vol est de la violence. Du faux témoignage
surgit l'injustice causée par l'avidité ou la crainte - de là, l'impiété.
Par
conséquent, si un commandement est transgressé, ils sont tous violés et nous
sommes coupables de la Loi. La Loi provient de la nature de Dieu et, par
conséquent, la Loi n'est pas une imposition, mais plutôt le résultat de la
conversion.
Tout ce
processus de la Loi à la Pentecôte représentait le baptême par le feu. L'Église
n'a pas simplement reçu une puissance. La puissance était celle de la conversion
par la représentation de la nature de Dieu. La puissance a donné la nature de
Dieu à l'Église. C'était le symbolisme du feu.
À la
Pentecôte, la nature de Dieu représentée par le feu pénètre dans l'individu et
insère la Loi dans son cœur.
Nous observons
le Sabbat parce que par l'Esprit Saint nous sommes convaincus de la nécessité de
l’observer et ce, de notre conversion, non pas d'une imposition, mais de la
logique de notre conversion. Nous sommes subalternes ; étant en forme de Dieu,
comme Christ, nous ne voyons pas comme quelque chose à arracher d'être égaux à
Dieu (Philippiens 2:6). Par conséquent, nous sommes obéissants à Sa volonté,
comme l'était notre maître, le Messie. Par notre compréhension de
l'Unique Véritable Dieu
et de Son fils Jésus Christ, nous héritons la vie éternelle (Jean 17:3). Notre
obéissance à la Loi est la deuxième condition préalable à cet héritage et elle
découle de la compréhension de
l'Unique Véritable Dieu, Eloah ou Dieu Très-Haut, qui est
notre Père et le Dieu et Père de Christ (Jean 20:17).
Tout l'Exode
jusqu'à la Pentecôte au Sinaï reflète le développement d'Israël jusqu'au
ministère du Messie et sa crucifixion et la réconciliation pour la réception de
l'Esprit Saint, à la Pentecôte 30 EC. La phase suivante du voyage de 38 ans dans
le désert représente l'Église dans le désert au cours des 38 Jubilés. Ceci sera
expliqué dans une étude ultérieure.
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