Les Églises Chrétiennes de Dieu

[242]

 

 

 

La Mort de l'Agneau [242]

 

(Édition 2.5 19980314-20080119-20150510)

 

 

 

 

Beaucoup de Chrétiens ne comprennent pas pleinement ce qui arrive au cours de la période de la Pâque et le moment et la signification de la mort du Messie en tant que l'Agneau de Dieu. Cette étude fournira une meilleure compréhension de la séquence entière.

 

    

Christian Churches of God

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(Copyright © 1998, 2008, 2015 Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2015)

 

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La Mort de l'Agneau [242]

 

Nous avons examiné le moment de la crucifixion et de la résurrection dans l’étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159).

 

La Pâque est examinée dans l'étude La Pâque (No. 098) et elle est divisée dans ses parties constitutives dans l'explication du Dîner du Seigneur dans les études La Signification du Lavement des Pieds (No. 099), La Signification du Pain et du Vin (No. 100) et Le Dîner du Seigneur (No. 103).

 

Nous savons que la Pâque est une ordonnance commandée du Seigneur et qu'elle a été observée par Israël tel que commandé dans la Bible et ce, jusqu'à la fin de la période du temple en 70 EC (ère actuelle).

 

Nous comprenons ce qui est arrivé au Dîner du Seigneur et nous savons que cette activité s'est produite la nuit du 14 Nisan avant l'arrestation et le procès du Messie et sa crucifixion subséquente.

 

Chaque activité dans la séquence de cette Pâque a été faite conformément au Plan parfait de Dieu et à Ses Lois et Son calendrier. Christ n'a pas été crucifié un vendredi et il n'a pas été ressuscité un dimanche, comme le prétend habituellement le Christianisme dominant. Les origines païennes des Pâques et la transition de la Pâque à ce festival des Pâques sont examinées en détail dans l'étude Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235)).

 

Aussi, les Juifs n'étaient pas dans l'erreur à propos du temps et Christ n'a pas été tué au mauvais moment. Il a été tué exactement au moment où le premier agneau de la Pâque a été tué sur le Mont du Temple, conformément à l'ordonnance publiée sur l'ordre de Dieu.

 

Nous connaissons par cœur les activités et le service du Dernier Repas que le Seigneur a donné comme Dîner du Seigneur. Nous savons que c'est un des deux seuls sacrements de l'Église (voir l'étude Les Sacrements de l'Église (No. 150)). L'autre sacrement est le baptême (voir l'étude Repentir et Baptême (No. 052)).

 

Ce qui n'est pas non plus bien compris, c'est le temps et les raisons derrière la mort du Messie en tant que l'Agneau de Dieu.

 

Les Ordonnances de la Pâque

 

Lévitique 23:4-14 4 Voici les fêtes de l'Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5 Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l'Éternel. 6 Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de l'Éternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain. 7 Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. 8 Vous offrirez à l'Éternel, pendant sept jours, des sacrifices consumés par le feu. Le septième jour, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. 9 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 10 Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. 11 Il agitera de côté et d'autre la gerbe devant l'Éternel, afin qu'elle soit agréée : le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre, le lendemain du sabbat. 12 Le jour où vous agiterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l'Éternel un agneau d'un an sans défaut ; 13 vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel ; et vous ferez une libation d'un quart de hin de vin. 14 Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu'au jour même où vous apporterez l'offrande à votre Dieu. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. (LSG)

 

Nous voyons que cette ordonnance est divisée dans les parties constitutives suivantes :

 

·         14 Nisan, quand la Pâque est sacrifiée.

 

·         La Fête des Pains sans Levain, qui est du 15 Nisan au 21 Nisan, et durant laquelle aucun pain avec levain ne peut être consommé.

 

·         Autant le 15ème jour que le 21ème jour du premier mois appelé Nisan ou Abib (Abib ou Aviv signifie Printemps, c'est-à-dire que Tel Aviv est la Colline du Printemps) sont des convocations saintes et aucun travail n'est permis ces jours-là.

 

·         L'Offrande de la Gerbe Agitée doit être faite le jour après le Sabbat et un agneau sans défaut doit être sacrifié avec cette offrande du premier fruit. Elle était traditionnellement agitée à la troisième heure ou 9h00, le dimanche matin après le Sabbat hebdomadaire pendant la Fête des Pains sans Levain. Ce dimanche commence aussi le calcul jusqu'à la Pentecôte, comme nous l'avons vu dans les études sur la Pentecôte (voir l'étude Le Compte de l'Omer jusqu'à la Pentecôte (No. 173)). Schürer est silencieux à propos de cette offrande.

 

Il y a un certain nombre de sous-ordonnances qui régissent la Pâque et qui mettent en lumière les activités du Messie et des apôtres à la Pâque de 30 EC qui a été le jour de sa mort.

 

La Pâque devait être observée de la façon suivante : L'ordonnance originale commandait que le repas soit mangé avec des herbes amères le soir, après le sacrifice de l'après-midi du 14 Nisan, c'est-à-dire le soir du 15 Nisan. C'était à l'origine un agneau tué en Égypte et le sang a été aspergé sur les montants de porte ou les linteaux pour que l'ange de la mort passe au-dessus des maisons des enfants d'Israël. De cette façon, les premiers-nés de l'Égypte ont été tués mais l'ange a passé au-dessus des enfants d'Israël - de là, le terme Passover en anglais qui signifie passer au-dessus. De cette façon, Dieu a montré ce qu'Il ferait avec le monde et que le salut devait venir par la mort du Messie, en tant que l'Agneau de Dieu, permettant ainsi l'entrée à la famille de Dieu, comme une partie de la nation d'Israël.

 

Le sacrifice est ordonné dans Exode.

 

Exode 12:1-14 1 L'Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte : 2 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. 3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. 4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes ; vous compterez pour cet agneau d'après ce que chacun peut manger. 5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. 7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. 8 Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. 9 Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l'eau ; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur. 10 Vous n'en laisserez rien jusqu'au matin ; et, s'il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu. 11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel. 12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte. Je suis l'Éternel. 13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. 14Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l'honneur de l'Éternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. (LSG)

 

Cet agneau de Pâque ou bouc a dû être tué par l'assemblée entière de la congrégation d'Israël. Il  a été choisi le dixième jour et tué le quatorzième jour. Il a été mangé la nuit du quinzième jour du premier mois. Cela devait être observé perpétuellement comme une Soirée Mémorable. Quand l'ange de la mort a parcouru le pays à minuit, le 15 Nisan, il a tué les premiers-nés de l'Égypte, du fils de Pharaon aux captifs dans les donjons.

 

Exode 12:29-36 29 Au milieu de la nuit, l'Éternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif dans sa prison, et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux. 30 Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Égyptiens ; et il y eut de grands cris en Égypte, car il n'y avait point de maison où il n'y eût un mort. 31 Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël. Allez, servez l'Éternel, comme vous l'avez dit. 32 Prenez vos brebis et vos bœufs, comme vous l'avez dit ; allez, et bénissez-moi. 33 Les Égyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de le renvoyer du pays, car ils disaient : Nous périrons tous. 34 Le peuple emporta sa pâte avant qu'elle fût levée. Ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements, et les mirent sur leurs épaules. 35 Les enfants d'Israël firent ce que Moïse avait dit, et ils demandèrent aux Égyptiens des vases d'argent, des vases d'or et des vêtements. 36 L'Éternel fit trouver grâce au peuple aux yeux des Égyptiens, qui se rendirent à leur demande. Et ils dépouillèrent les Égyptiens. (LSG)

 

Il a été ordonné d'observer cette soirée comme un mémorial qu'Israël a été épargné. Cette activité représentait aussi le salut du monde à travers le sacrifice du Messie.

 

Exode 12:42 Cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel, parce qu'il les fit sortir du pays d'Égypte ; cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel par tous les enfants d'Israël et par leurs descendants. (LSG)

 

L'ordonnance a été changée après la première Pâque et ce, de la façon suivante.

 

Deutéronome 16:1-8 1 Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en l'honneur de l'Éternel, ton Dieu ; car c'est dans le mois des épis que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir d'Égypte, pendant la nuit.  2 Tu sacrifieras la Pâque à l'Éternel, ton Dieu, tes victimes de menu et de gros bétail, dans le lieu que l'Éternel choisira pour y faire résider son nom. 3 Pendant la fête, tu ne mangeras pas du pain levé, mais tu mangeras sept jours des pains sans levain, du pain d'affliction, car c'est avec précipitation que tu es sorti du pays d'Égypte : il en sera ainsi, afin que tu te souviennes toute ta vie du jour où tu es sorti du pays d'Égypte. 4 On ne verra point chez toi de levain, dans toute l'étendue de ton pays, pendant sept jours ; et aucune partie des victimes que tu sacrifieras le soir du premier jour ne sera gardée pendant la nuit jusqu'au matin. 5 Tu ne pourras point sacrifier la Pâque dans l'un quelconque des lieux que l'Éternel, ton Dieu, te donne pour demeure ; 6 mais c'est dans le lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom, que tu sacrifieras la Pâque, le soir, au coucher du soleil, à l'époque de ta sortie d'Égypte. 7 Tu feras cuire la victime, et tu la mangeras dans le lieu que choisira l'Éternel, ton Dieu. Et le matin, tu pourras t'en retourner et t'en aller vers tes tentes. 8 Pendant six jours, tu mangeras des pains sans levain ; et le septième jour, il y aura une assemblée solennelle en l'honneur de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage. (LSG)

 

Nous voyons ici que l'ordonnance a été changée. Dans la première Pâque, elle a été célébrée dans les maisons en Égypte et personne n'a été autorisé à sortir. Ainsi, la maison a été protégée par le sang sur les montants de porte ou les linteaux.

 

De cette façon, on montrait aux élus qu'ils étaient protégés, alors qu'ils étaient dans une terre étrangère, des activités de l'ange de la mort qui était le Messie lui-même dans son rôle de juge de la Terre. Pour se qualifier pour ce rôle, il a dû démontrer qu'il était prêt à donner sa propre vie pour le monde entier qu'il devait juger.

 

Ce symbolisme a été retrouvé dans l'occupation d'Israël, quand Josué et les tribus ont occupé la Terre Promise. Le fil rouge sur les linteaux de la maison de Rahab, sur le mur de Jéricho, symbolisait ce passage au-dessus de l'ange de la mort, qui s'est présenté à Josué comme le Capitaine de l'Armée du Seigneur (voir l'étude La Chute de Jéricho (No. 142)).

 

Quand Israël a pris possession de son héritage et de ses terres, ils ont ensuite reçu l'ordre d'observer la Pâque à l'extérieur de leurs maisons. Ils étaient autorisés à retourner à leur logement approprié seulement le matin du premier jour des Pains sans Levain. Aussi, n'importe quel animal pur du troupeau peut être tué depuis ce temps. Cependant, la Pâque a toujours été symbolisée par l'agneau et il a été l'animal le plus commun et accepté pour le repas. La Soncino cite Abraham ibn Ezra qui dit qu’ils peuvent retourner à leur logement provisoire mais pas à leur domicile permanent.

 

Nous pouvons commencer à voir, dans la Pâque, une partie du symbolisme et le sens du moment et des activités de Jésus Christ à la Pâque quand il a été crucifié.

 

Nous savons au-delà du doute quand les agneaux étaient tués pendant la période du Temple. Josephus nous montre que les agneaux étaient tués de la neuvième à la onzième heure, c'est-à-dire de 15h00 à 17h00, l'après-midi du quatorzième jour. Les agneaux étaient ensuite préparés et mangés le soir du 15 Nisan, comme repas de la Pâque. Josephus parle d'une Pâque dans le règne de Nero (Néron) :

 

Ainsi ces souverains sacrificateurs, à l'arrivée de leur fête qu'ils appellent la Pâque, quand ils abattent leurs sacrifices, de la neuvième à la onzième heure, chaque sacrifice servant à un groupe de dix au moins, (car il ne leur est pas permis de festoyer seul) et beaucoup d'entre nous sont vingt dans un groupe, ont constaté que le nombre de sacrifices était deux cent cinquante-six mille cinq cents ; ce qui, si on assume que pas plus que dix personnes fêtent ensemble, correspond à deux millions sept cent mille deux cents personnes (Wars of the Jews (Guerres des Juifs), L. VI, IX, 3).

 

Cependant, il y avait seulement un agneau - le premier abattu à 15h00 - qui était mis devant le Souverain Sacrificateur comme la Pâque.

 

Nous obtenons ainsi une idée de la signification derrière la séquence des événements du 14 Nisan, quand il est mort.

 

La tradition de la Pâque était aussi différente. En Judée, les gens travaillaient jusqu'à midi le 14 Nisan, mais, en Galilée, ils ne travaillaient pas du tout ce jour-là (cf. Schürer, History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (Histoire des Juifs à l'époque de Jésus Christ), Vol. II, p. 14).

 

Cette interdiction de travailler à la Pâque est à cause des activités exigées le 14 Nisan, d'après Deutéronome 16:5-7. En Galilée d'où Christ est venu, les gens faisaient ce que Christ et les apôtres ont fait le jour du sacrifice de la Pâque. Ils allaient dans une habitation provisoire et ils tuaient et mangeaient la Pâque. En Judée, qui était à toutes fins pratiques un territoire séparé, comme nous le voyons d'après les lois dans la Mishnah au sujet des femmes et de la propriété (mKet. 13:10 ; mB.B. 3:2 ; cf. Schürer, ibid.), ils ont semblé s'être relâchés dans cette pratique, probablement à cause de leur proximité du Temple et possiblement à cause du très grand volume de travail exigé à Jérusalem par les sacrifices cet après-midi-là.

 

Néanmoins, le Messie et les apôtres sont allés à une habitation provisoire, comme c'est exigé dans l'ordonnance à Deutéronome 16:5-7.

 

L'Agneau de Dieu

 

Le Messie est identifié comme l'Agneau de Dieu.

 

Jean 1:29-37 29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. 30 C'est celui dont j'ai dit : Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi. 31 Je ne le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau. 32 Jean rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. 33 Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint Esprit. 34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.  35 Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples ; 36 et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu. 37 Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. (LSG)

 

Jean déclare ici la préexistence de Jésus. Jean le Baptiste est né avant Jésus-Christ, cependant, il dit que Christ l'a précédé parce qu'il était avant lui. Ce texte suit la section dans Jean 1:18 où nous voyons que le Messie a été le seul Dieu engendré [seul né] [monogenes theos] qui est dans le sein du Père, Il [Le (ajouté)] révèle [ou déclare] (cf. Concordant Literal New Testament (Nouveau Testament Littéral Concordant) et aussi Greek-English Interlinear RSV (Interlinéaire RSV grec-anglais) de Marshall).

 

L'apôtre Jean affirme également, ici, que le monde a été fait par Christ (Jean 1:10). Comme la parole, il est devenu chair et il a habité avec nous. Cette expression du Logos était connue comme le Memra dans la Judée antique. Son statut était comme l'Agneau de Dieu enlevant les péchés du monde. La signification de l'agneau apparaît à maintes reprises dans les sacrifices comme offrandes pour le péché, la paix et d'autres choses.

 

Le changement de l'idée maîtresse de l'agneau dans la prophétie vient d'Ésaïe 16:1-5. Ce texte parle de l'agneau.

 

Ésaïe 16:1-5 1 Envoyez les agneaux au souverain du pays, Envoyez-les de Séla, par le désert, à la montagne de la fille de Sion. 2 Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, Telles seront les filles de Moab, au passage de l'Arnon.  3 Donne conseil, fais justice, Couvre-nous en plein midi de ton ombre comme de la nuit, Cache ceux que l'on poursuit, Ne trahis pas le fugitif ! 4 Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, Sois pour eux un refuge contre le dévastateur ! Car l'oppression cessera, la dévastation finira, Celui qui foule le pays disparaîtra. 5 Et le trône s'affermira par la clémence ; Et l'on y verra siéger fidèlement, dans la maison de David, Un juge ami du droit et zélé pour la justice. (LSG)

 

La LSG dit les agneaux mais, selon la KJV, il s'agirait des agneaux payés en tribut (The Companion Bible).

 

L'agneau de tribut a été baptisé au Jourdain, de l'autre côté de Jéricho. Bullinger dit que le dirigeant du territoire est Juda. L'agneau est envoyé, comme Méscha, le roi de Moab, avait fait (2Rois 3:4).

 

Séla a été identifié comme Petra dans le Mont Séir, près du Mont Hor (2 Rois 14:7).

 

Le texte est utilisé pour indiquer que les disciples de l'agneau demeureront avec Moab à qui on demande de les cacher de la face du dévastateur qui est identifié à Sanchérib. Mais Ésaïe 14 parle, en réalité, du Porteur de Lumière ou Lucifer de l'Armée déchue. Le verset 5 parle d'établir le trône dans le tabernacle de la justice. Ce texte parle de la conversion des Païens et des filles de Moab qui sont comme chassées du nid ou abandonnées aux gués de l'Arnon. Les personnes ont ici la tâche de cacher les disciples du Messie parmi les Païens et elles sont jugées de la sorte. Ce texte forme une base pour la parabole des brebis et des boucs donnée dans Matthieu 25:31-46.

 

Ésaïe le développe dans le chapitre 53.

 

Ésaïe 53:1-12 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Éternel ? 2 Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée ; il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n'a point ouvert la bouche. 8 Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment ; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu'il n'eût point commis de violence et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. 10 Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance... après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. 11 À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités. 12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables. (LSG)

 

Cet homme de douleur a été blessé pour nos transgressions. Comme brebis, nous nous sommes égarés et le Seigneur a mis sur lui toutes nos iniquités. Ce texte nous montre pourquoi certaines choses sont arrivées ainsi la nuit du procès du Messie. Il n'a pas ouvert la bouche. Il a été mené comme un agneau à la boucherie et, comme une brebis devant ceux qui la tondent, il est resté muet ; il n'a pas ouvert la bouche. Ainsi, il a dû être appréhendé, jugé et ensuite exécuté conformément à cette prophétie, puisque l'Écriture ne pouvait pas être anéantie (répétée à Actes 8:32-33 ; cf. Jean 1:36).

 

Le terme mis son sépulcre parmi les méchants  est en fait nathan, comme désigné, et il conserve ce sens où il est utilisé. Ainsi, la tombe a été désignée comme étant avec les pécheurs et avec les riches, comme nous le voyons après la crucifixion.

 

Le verset 5 est, en réalité, transpercé pour nos transgressions, faisant allusion au coup de lance dans son côté. Il a été blessé pour nos iniquités, et le châtiment pour notre paix était sur lui. Nous sommes guéris par ses meurtrissures. Ce dernier verset est répété à 1Pierre 2:24.

 

Cette question du châtiment pour notre paix est intéressante.

 

Le Judaïsme rabbinique explique ainsi la question entière d'Ésaïe 53:1-9 : les Babyloniens ou leurs représentants, qui ont connu le serviteur exilé, Israël, dans son humiliation et martyr et qui voient maintenant son exaltation et sa nouvelle dignité, décrivent leurs impressions et sentiments en voyant le serviteur (cf. Soncino citant Ibn Kaspi).

 

C'est en réalité la vraie explication étant donné que le Messie est l'Israël exilé et Israël est le Corps de Jésus Christ. Ce simple fait n'est pas compris par le Judaïsme rabbinique, bien qu'ils puissent voir que le serviteur a été affligé et a souffert pour les transgressions des autres. Ils soutenaient que le serviteur a souffert afin qu'ils soient guéris (cf. Soncino v. 5), afin que nous puissions obtenir le bien-être, celui-ci ayant été puni pour notre culpabilité (Soncino; Rashi, Kimchi). Ils essayent de prétendre que, dans la captivité babylonienne, Juda était l'Israël qui était le serviteur de Dieu, alors que cela se réfère indubitablement au serviteur de Dieu dans un rôle expiatoire. Dieu a puni Juda pour ses transgressions en utilisant les Babyloniens comme Son instrument. Ils n'étaient pas innocents.

 

Ésaïe 53:4-6 est compris de façon rabbinique comme la reconnaissance que les souffrances du serviteur n'étaient pas en raison de ses péchés secrets. Il est maintenant clairement reconnu qu'il était la victime qui a porté les sinistres pénalités encourues par les iniquités des autres (cf. Soncino n. 4-6).

 

Rashi et Kimchi soutiennent que les termes nos maladies, qu'on retrouve au verset 4, sont les maladies qui auraient dû avoir été infligées sur nous et que les termes a vraiment porté signifient qu'il a été appelé à les subir (cf. Soncino).

 

Ils ont compris que les gens avaient erré comme des brebis et abandonné le leadership de Dieu en suivant leur fausse religion (cf. Soncino n. au v. 6 et Arbarbanel).

 

La compréhension que les Païens du système babylonien sont sauvés par la souffrance du Messie, qui est, en fait, l'Israël de Dieu, est aussi le thème général de la Bible et particulièrement du livre de l'Apocalypse.

 

La question entière a été traitée en détail dans les études La Doctrine du Péché Originel Partie I Le Jardin d’Éden (No. 246) et La Doctrine du Péché Originel Partie 2 Les Générations d’Adam (No. 248) et Le Problème du Mal.

 

Le Procès du Messie

 

Le Messie a été arrêté suite à une charge inventée par le sacerdoce, et le Sanhédrin a été utilisé à ce procès car il était nécessaire qu'un minimum de 23 membres soient présents pour une charge impliquant la peine capitale.

 

Jésus a été emmené devant Anne pour une audience préliminaire pour établir le bien fondé des raisons pour convoquer le Sanhédrin. Cela, bien sûr, avait déjà été décidé, mais c'était nécessaire pour leur processus juridique, de la même manière qu'il le serait pour le nôtre.

 

Jean 18:12-14 12 La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent. 13 Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne; car il était le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là. 14 Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : Il est avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple. (LSG)

 

Les détails à propos du sacerdoce et les dates et les temps sont tous contenus dans les études Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159) et Golgotha : le Lieu du Crâne (No. 217) et les autres études sur la Pâque. Cette relation est celle du Souverain Sacrificateur et du député Souverain Sacrificateur, bien que le Judaïsme essaye de placer l'utilisation de la relation Nasi à un temps légèrement ultérieur.

 

Bullinger est de l'avis qu'Anne avait été destitué en 779 A.U.C., l'année que le ministère du Messie a commencé. Trois autres avaient été destitués et promus avant que Caïphe soit nommé par Valerius Gratus. Bullinger pense qu'Anne serait plus expérimenté dans la loi pour formuler une charge contre lui. C'était en réalité une audience préliminaire. Schürer soutient que Caïphe a été nommé par Valérius Gratus (15-26 EC) vers 18 EC et qu'il a régné de 18 à 36 EC. Ananaus, le fils de Sethi, avait été nommé par Quirinius (6 EC) et a régné de 6 à 15 EC. Les trois Souverains Sacrificateur intermédiaires mentionnés par Bullinger sont sans aucun doute Ismaël, le fils de Phiabi (c. 15-16 EC) ; Éléazar, le fils d'Ananus (c. 16-17 EC) et Simon, le fils de Camithus (c. 17-18 EC), tous nommés par Gratus (cf. Josephus, Antiquities of the Jews (Antiquités des Juifs), L. XVIII. II. 2 ; cf. Schürer, Vol. II, p. 216,230). Schürer traite de la question du Nasi et du Ab-beth-din et soutient que ce n'est arrivé que plus tard. Il considère que le terme Nasi se réfère au chef d'État jusqu'à la compilation de la Mishnah. Il se peut très bien que le terme n'ait pas été appliqué délibérément à la famille d'Hérode et qu'il s'appliquait au Souverain Sacrificateur, étant donné que le territoire était divisé, selon le registre de la Mishnah. Juda et la Galilée ont été considérés comme des pays séparés, comme nous le voyons ci-dessus.

 

Les activités dans Jean concernent la peine capitale et les procédures du Sanhédrin doivent être conformes à la loi. En conséquence, la fonction d'Anne semble être comme "Ab-beth-din" ou député président du Sanhédrin agissant comme le magistrat traduisant en justice.

 

Un des disciples est entré avec le Messie dans le palais du Souverain Sacrificateur.

 

Jean 18:15-18 15 Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ; 16 mais Pierre resta dehors près de la porte. L'autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre. 17 Alors la servante, la portière, dit à Pierre : Toi aussi, n'es-tu pas des disciples de cet homme ? Il dit : Je n'en suis point. 18 Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait. (LSG)

 

Il a conduit Pierre dans le palais et la femme à la porte l'a accusé d'être un des disciples de Christ (les femmes portiers n'étaient pas rares ; voir 2Samuel 4:6 LXX ; Actes 12:13). Puis suit le premier démenti de Pierre. L'autre disciple n'a pas été défié, mais semble avoir été connu, puisque le terme a aussi été utilisé à propos de Pierre, indiquant que c'était ainsi. Cela n'aurait pas été Jean car il s'appelait toujours lui-même le disciple que Jésus aimait (Jean 13:23 ; 19:26 ; 21:7,20). Le disciple était probablement Nicodème ou Joseph d'Arimathée, les deux étant membres du Sanhédrin (cf. Bullinger, The Companion Bible, n. au v. 15).

 

Les termes au verset 18 sont littéralement les esclaves et les députés pour les serviteurs et les huissiers. Le Chiliarch et les soldats romains étaient retournés à la forteresse Antonia, laissant ainsi le Messie entre les mains des Juifs.

 

Dans l'accomplissement d'Ésaïe 53, nous voyons maintenant le début de l'infliction de la souffrance et des indignités.

 

Jean 18:19-24 19 Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. 20 Jésus lui répondit : J'ai parlé ouvertement au monde ; j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret. 21 Pourquoi m'interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m'ont entendu ; voici, ceux-là savent ce que j'ai dit. 22 À ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ? 23 Jésus lui dit : Si j'ai mal parlé, fais voir ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? 24 Anne l'envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur. (LSG)

 

Il est écrit : Tu n'insulteras pas l'élohim ou ne maudiras pas (diras du mal) le dirigeant de ton peuple (cf. Exode 22:28 ; Eccl. 10:20 ; Actes 23:5 ; 2Pierre 2:10 ; Jude 8 et aussi Jacques 4:3 - Grec : kakos comme dire du mal avec une mauvaise intention). En conséquence, on ne doit pas parler en mal du Souverain Sacrificateur. Cependant, Christ réfutait ici la charge qu'il avait enfreint la Loi. Il a réfuté le péché qui lui était attribué, puisqu'il était sans péché.

 

La prophétie déclare qu'il n'a pas ouvert la bouche ou qu'il est resté muet comme une brebis devant ceux qui la tondent et cela a été accompli par son attitude devant Pilate. Ainsi, il ne s'est pas défendu, mais il a clairement donné quelques réponses. Est-ce que c'est une contradiction ? Non, ça ne l'est pas. Les réponses qu'il a données et qui niaient, en fait, les charges d'avoir transgressé la Loi, ont fourni un bon exemple du comportement à avoir devant l'autorité. S'il n'avait pas répondu du tout, cela aurait été pire. L'exemple pour l'histoire aurait effectivement détruit l'ordre social parmi les groupes de Chrétiens lorsqu'ils sont traduits devant le processus juridique. Les Évangiles ont dû donner l'exemple conformément à la Loi biblique.

 

Anne avait suivi les procédures en préparant une charge et en le traduisant en justice devant le Sanhédrin puis, il l'a envoyé au Souverain Sacrificateur du temps, Joseph Caïphe.

 

Pierre a de nouveau été mis à l'épreuve.

 

Jean 18:25-27 25 Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit : Toi aussi, n'es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je n'en suis point. 26 Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, dit : Ne t'ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? 27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt le coq chanta. (LSG)

 

Pierre nie ici toute association avec Christ, comme Christ l'avait prédit et, ensuite, le coq a chanté, marquant la fin de ce test direct. Nous devrions tous en tirer des leçons lorsque nous examinons les épreuves de l'Église et de nos frères et l'appui que nous donnons ou non l'un à l'autre.

 

Pendant le procès, nous voyons que les détails sont omis dans l'Évangile de Jean entre l'action à Jean 18:27 et la continuation de l'histoire au verset 28. L'histoire de cet intermède est dans Matthieu 26:58 à 27:2.

 

Matthieu 26:58-75 58 Pierre le suivit de loin jusqu'à la cour du souverain sacrificateur, y entra, et s'assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait. 59 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. 60 Mais ils n'en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui dirent : 61 Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. 62 Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces hommes déposent contre toi ? 63 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. 64 Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. Que vous en semble ? 66 Ils répondirent : Il mérite la mort. 67 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en disant : 68 Christ, prophétise ; dis-nous qui t'a frappé. 69 Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui, et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. 70 Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu veux dire. 71 Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là ; Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth. 72 Il le nia de nouveau, avec serment: Je ne connais pas cet homme. 73 Peu après, ceux qui étaient là, s'étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. 74 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. 75 Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. (LSG)

 

Après le procès et la fin de l'épreuve de Pierre, nous voyons la suite des événements dans Matthieu 27:1-2 et à Jean 18:28.

 

Matthieu 27:1-2 1 Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. 2 Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. (LSG)

 

Jean nous montre qu'ils n'ont pas voulu être souillés en ayant un contact avec les Païens car les Pharisiens même alors avaient permis à leurs traditions de détruire la compréhension de la Loi.

 

Jean 18:28-40 28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire : c'était le matin. Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque. 29 Pilate sortit donc pour aller à eux, et il dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? 30 Ils lui répondirent : Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. 31 Sur quoi Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi. Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort. 32 C'était afin que s'accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu'il indiqua de quelle mort il devait mourir. 33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ? 34 Jésus répondit : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? 35 Pilate répondit : Moi, suis-je Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi : qu'as-tu fait ? 36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. 37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui. 39 Mais, comme c'est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? 40 Alors de nouveau tous s'écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. (LSG)

 

Cette section est une des paraboles les plus puissantes de la Bible. Conformément à l'Écriture, nous voyons ici le Messie, comme Roi, être jugé pour les péchés du peuple par le chef des Païens, ayant été illégalement condamné à mort par Juda et le Sanhédrin qui agissait sur l'ordre des Pharisiens et de la classe dirigeante. Ils ont été jugés ici.

 

Il est écrit, tu ne porteras pas de faux témoignage et tu ne pervertiras pas le jugement.

 

Exode 23:1-9 1 Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. 2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. 3 Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès. 4 Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu le lui ramèneras. 5 Si tu vois l'âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l'aideras à le décharger. 6 Tu ne porteras point atteinte au droit du pauvre dans son procès. 7 Tu ne prononceras point de sentence inique, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste ; car je n'absoudrai point le coupable. 8 Tu ne recevras point de présent ; car les présents aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes. 9 Tu n'opprimeras point l’étranger ; vous savez ce qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte. (LSG)

 

La punition de la perversion de la justice consiste à se faire enlever le jugement et c'est ce qui est arrivé au Sanhédrin. Le jugement leur a été retiré et donné à l'Église. Il a été aussi pris et donné à la nation qui démontrait les fruits, comme Christ a dit plus tard, et cette nation semble être Israël plutôt que Juda.

 

Lévitique 19:15-16 15 Tu ne commettras point d'iniquité dans tes jugements : tu n'auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice. 16 Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple. Tu ne t'élèveras point contre le sang de ton prochain. Je suis l'Éternel. (LSG)

 

Le jugement doit être établi avec justice dans le pays.

 

Deutéronome 16:18-20 18 Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l'Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus ; et ils jugeront le peuple avec justice. 19 Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n'auras point égard à l'apparence des personnes, et tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. 20 Tu suivras ponctuellement la justice, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. (LSG)

 

C'était la prérogative du Sanhédrin et du sacerdoce de juger le Messie. Mais le jugement doit être juste, autrement, la captivité s'ensuit.

 

Deutéronome 17:8-13 8 Si une cause relative à un meurtre, à un différend, à une blessure, te paraît trop difficile à juger et fournit matière à contestation dans tes portes, tu te lèveras et tu monteras au lieu que l'Éternel, ton Dieu, choisira. 9 Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras, et ils te feront connaître la sentence. 10 Tu te conformeras à ce qu'ils te diront dans le lieu que choisira l'Éternel, et tu auras soin d'agir d'après tout ce qu'ils t'enseigneront. 11 Tu te conformeras à la loi qu'ils t'enseigneront et à la sentence qu'ils auront prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu'ils te diront ni à droite ni à gauche. 12 L'homme qui, par orgueil, n'écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir l'Éternel, ton Dieu, ou qui n'écoutera pas le juge, cet homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d'Israël, 13 afin que tout le peuple entende et craigne, et qu'il ne se livre plus à l'orgueil. (LSG)

 

Sous la loi, Dieu leur a ordonné de rendre une sentence équitable dans le jugement mais ils ne l'ont pas fait.

 

Ils ont remis le jugement aux Païens et à Pilate. Ils l'ont livré à Pilate dans la cours du Prétoire (cf. Marc 15:16) ou le Hall du Jugement qui n'était pas le palais d'Hérode, comme nous le voyons à Luc 23:7.

 

Ils ont dit à Pilate que, s'il n'avait pas été un malfaiteur, ils ne lui auraient pas livré (Jean 18:30). Il a donné cette réponse quand Pilate lui a demandé s'il était un roi.

 

À cette fin je suis né et pour cette cause je suis venu dans le monde, afin de rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

 

Pilate qui était cultivé et intelligent à la rhétorique, a dit : Qu'est-ce que la vérité ? Parce qu'il n'était pas encore de la vérité. On doit être appelé par Dieu pour comprendre. Pilate est alors allé à la rencontre des Juifs et il a dit : je ne trouve aucune faute en lui.

 

Il leur a été donné une chance de reprendre leur jugement malhonnête et ce, de la bouche des Païens qu'ils méprisaient et considéraient inaptes à marcher dans leur Temple.

 

Pilate leur a donné une chance de libérer Christ en leur offrant un choix, mais la substitution principale de l'histoire a eu lieu ici.

 

Ils ont crié : Pas cet homme, mais Barabbas, qui était un voleur. Bar Abbas signifie fils du père.

 

Le symbolisme était ici que Christ est mort afin que nous puissions être remis en liberté comme fils du Père.

 

Avant que le processus ne démarre avec toute l'efficacité dont Rome était célèbre, Pilate a essayé de les persuader de nouveau.

 

Jean 19:1-7 1 Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges. 2 Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ; puis, s'approchant de lui, 3ils disaient : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui donnaient des soufflets. 4Pilate sortit de nouveau, et dit aux Juifs : Voici, je vous l'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime. 5 Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l'homme. 6 Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s'écrièrent : Crucifie ! crucifie ! Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de crime en lui. 7 Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. (LSG)

 

Ils n'ont rien voulu entendre et ils ont dit qu'il s'était fait le Fils de Dieu. Pilate a été alors très conscient qu'il s'agissait d'une dispute religieuse où cet homme était non seulement irréprochable, mais pourrait avoir été un dieu. Les Romains et les Grecs, comme les Asiatiques, croyaient que les élohim ou theoi avaient vraiment le pouvoir d'habiter les hommes et qu'ils apparaissaient comme des hommes de descendance divine. C'était là-dessus que le Sanhédrin l'avait condamné, comme nous le voyons à Matthieu 26:65-66 (cf. Lévitique 24:16).

 

Ce blasphème était prétendument contre le nom de Dieu, pourtant, il a revendiqué être le Fils de Dieu, ce qui est une déclaration vraie, selon Malachie : N'avons-nous pas tous un seul Père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ?

 

Malachie 2:10 10 N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l'un envers l'autre, en profanant l'alliance de nos pères ? (LSG)

 

Christ s'est défendu avant même que l'accusation n'ait été portée.

 

Jean 10:33-38 33 Les Juifs lui répondirent : Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. 34 Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? 35 Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,  36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu. 37 Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. (LSG)

 

Cette charge était sans fondement et elle est provenue de l'ignorance juive de la Loi et du Plan de Dieu. De la même manière, le Christianisme dominant porte aujourd'hui des accusations répugnantes contre les élus. Ils ont conspiré pour les tuer pendant des siècles, comme ils ont fait avec le Messie.

 

Pilate a de nouveau essayé de le libérer avec ces paroles.

 

Jean 19:8-11 8 Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta. 9 Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus : D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse. 10 Pilate lui dit : Est-ce à moi que tu ne parles pas ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et que j'ai le pouvoir de te relâcher ? 11 Jésus répondit : Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché. (LSG)

 

C'est Dieu qui a donné le pouvoir à Pilate. En conséquence, tout gouvernement sur les élus est autorisé par Dieu. Celui qui nous accuse faussement ou nous livre sous de fausses accusations ou nous juge injustement est coupable d'un plus grand péché.

 

Pilate a cherché à libérer le Messie, mais les Juifs n'ont rien voulu entendre. S'il avait raison, ils étaient condamnés par la Loi qu'ils avaient pervertie.

 

Jean 19:12-16 12 Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César. 13 Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors ; et il s'assit sur le tribunal, au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha. 14 C'était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. 15 Mais ils s'écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n'avons de roi que César. 16 Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l'emmenèrent. (LSG)

 

Le passage de la crucifixion dans Jean est bien connu.

 

Jean 19:17-22 17 Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. 18 C'est là qu'il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. 19 Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. 20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville : elle était en hébreu, en grec et en latin. 21Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate : N'écris pas : Roi des Juifs. Mais écris qu'il a dit : Je suis roi des Juifs. 22 Pilate répondit : Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. (LSG)

 

Le terme ici pour un de chaque côté est, en réalité, le terme enteuthen kai enteuthen, qui signifie ici et là. Cet aspect est examiné dans l'étude La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No.039).

 

Pilate a été poussé à écrire ce verset non seulement par l'Esprit Saint, mais parce qu'il a reconnu que le Messie était innocent et qu'il était le meilleur ou le plus royal parmi cette foule injuste qui cherchait à tuer un homme juste par l'entremise de leurs sacrificateurs.

 

La prophétie continue à s'accomplir dans la crucifixion.

 

Jean 19:23-24 23 Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Et ils dirent entre eux : 24 Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s'accomplît cette parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats. (LSG)

 

Cela accomplissait Psaume 22:18.

 

Psaume 22:1-8 1Au chef des chantres. Sur «Biche de l'aurore». Psaume de David. Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné, et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?  2Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; la nuit, et je n'ai point de repos. 3 Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël. 4 En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais. 5 Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus. 6 Et moi, je suis un ver et non un homme, l'opprobre des hommes et le méprisé du peuple. 7 Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête : 8 Recommande-toi à l’Éternel ! L'Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu'il l’aime ! (LSG)

 

Nous voyons que les déclarations de Christ sont inscrites dans la prophétie. Au verset 1, nous voyons son cri sur la croix. Psaume 22:8 est cité à Matthieu 27:43; Marc 15:29 et Luc 23:35.

 

Hébreux 2:12 cite la prophétie à Psaume 22:22.

 

Psaume 22:22-31 22 Je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de l'assemblée. 23 Vous qui craignez l'Éternel, louez-le ! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d'Israël ! 24 Car il n'a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, et il ne lui cache point sa face ; mais il l'écoute quand il crie à lui. 25 Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges ; j'accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent. 26 Les malheureux mangeront et se rassasieront, ceux qui cherchent l'Éternel le célébreront. Que votre cœur vive à toujours ! 27 Toutes les extrémités de la terre penseront à l'Éternel et se tourneront vers lui ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. 28 Car à l'Éternel appartient le règne : Il domine sur les nations. 29 Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi ; devant lui s'inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, ceux qui ne peuvent conserver leur vie. 30 La postérité le servira ; on parlera du Seigneur à la génération future. 31 Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, elle annoncera son œuvre au peuple nouveau-né. (LSG)

 

D'après ce Psaume, nous voyons que Dieu n'a pas détourné Son visage du Messie et qu'Il ne l'a pas abandonné, comme c'est souvent spéculé à cause de la citation de Psaume 22:1, mais que Dieu l'a sauvé.

 

Hébreux nous montre la raison du sacrifice.

 

Hébreux 2:10-18 10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. 11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères, 12 lorsqu'il dit : J'annoncerai ton nom à mes frères, je te célébrerai au milieu de l'assemblée. 13 Et encore : Je me confierai en toi. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. 14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable, 15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. 16 Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. 17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple ; 18 car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. (LSG)

 

L'agneau a été autorisé à être tué parce que, par sa mort, plusieurs recevraient le salut par leur croyance et leur foi.

 

Pourquoi cet Agneau de Dieu a-t-il alors dû se départir de sa nature spirituelle préexistante et devenir un homme ne cherchant pas l'égalité avec Dieu, comme quelque chose à être saisi, et s'est-il humilié jusqu'à la mort sur un pieu ? (cf. Philippiens 2:5-8 RSV).

 

Qu'en est-il alors ? Dieu désire-t-il un sacrifice, même celui de Son propre fils ? Non ! Il ne désire pas de sacrifice.

 

Osée 6:4-7 4 Que te ferai-je, Éphraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Votre piété est comme la nuée du matin, comme la rosée qui bientôt se dissipe. 5 C'est pourquoi je les frapperai par les prophètes, je les tuerai par les paroles de ma bouche, et mes jugements éclateront comme la lumière. 6 Car j'aime la piété et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. 7 Ils ont, comme le vulgaire, transgressé l'alliance ; c'est alors qu'ils m'ont été infidèles. (LSG)

 

Nous avons aussi vu ce concept dans 1Samuel 15:22, Ecclésiaste 5:1 et Michée 6:8.

 

Samuel dit que c'est l'obéissance que Dieu veut plutôt que le sacrifice. Cette obéissance est nécessaire pour la vie éternelle. La désobéissance est la transgression de la Loi. Or, la transgression de la Loi est le péché et le salaire du péché est la mort.

 

De ce fait, la réconciliation est nécessaire pour la vie éternelle. Pour être réconciliés, nous devons être obéissants à Dieu et à Sa Loi qui procède de Sa nature (cf. les études Le Gouvernement de Dieu (No. 174) et L'Amour et la Structure de la Loi (No. 200)).

 

Cette obéissance inclut Jésus Christ. Pour que la création soit réconciliée, Christ a dû être disposé à  donner sa vie, à devenir un homme et à être tenté comme nous. Dieu ne voulait pas de sacrifice ; Il voulait l'obéissance de tous Ses fils. Pour être adéquat pour être notre leader, Christ a dû démontrer qu'il était obéissant même jusqu'à la mort. Satan n'avait pas une telle obéissance.

 

C'est la fonction de la mort du Messie. Elle n'a pas satisfait une certaine notion perverse de Dieu. La mort du Messie n'est pas non plus une notion païenne non-biblique promue suite à une corruption de l'Écriture, comme certains groupes bizarres ont revendiqué récemment.

 

La mort du Messie par son sacrifice volontaire était essentielle pour une réconciliation de la création à Dieu, autant la céleste que la terrestre. La seule façon que cela pouvait être fait était en ayant un membre de l'Armée abandonner sa position et sa vie éternelle [aeon] et devenir un homme mortel (voir les études L'Immortalité (No. 165) et Le But de la Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)).

 

Christ a dû mettre en place cet âge et ensuite être prêt à mourir pour celui-ci. C'est seulement de cette façon qu'il serait adéquat pour le diriger.

 

Ce même test est exigé des élus et c'est la raison pour laquelle nous avons été éprouvés et tués à l'extérieur du camp, comme Christ a lui-même été mis à mort à l'extérieur du camp. Car nous espérons la Cité de Dieu et le gouvernement fonctionnel de Jésus Christ à son retour sur cette terre comme roi victorieux.

 

Hébreux 13:5-16 5 Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. 6 C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ? 7 Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. 8 Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement. 9 Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés. 10 Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger. 11 Le corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp. 12 C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte. 13 Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre. 14 Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. 15 Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. 16 Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. (LSG)

 

Quand Paul a écrit, le Temple était entièrement opérationnel. Le sujet de la discussion est la question du sacrifice et de son rôle avec les élus et, peut-être, les animaux tués.

 

Souvenez-vous, nous sommes le Temple de Dieu et ceux qui servent le tabernacle avec ses sacrifices n'ont pas le droit de manger à notre autel. Il a souffert à l'extérieur du camp pour que son sang sanctifie le peuple, et non pas pour satisfaire une fantaisie sacrificielle du Père.

 

Tout le système sacrificiel a été mis en place pour indiquer les élus et le Messie comme les leaders du gouvernement de Dieu. Les nombres et le placement pendant l'année avaient une signification spécifique. Dieu n'est pas un sadique qui veut que les gens soient tués. Il veut plutôt l'obéissance à Ses Lois. Le résultat de la désobéissance est la mort du fait que la vie éternelle ne sera pas conférée à ceux qui désobéissent. C'est pourquoi il y a deux résurrections (cf. Apocalypse 20:4-15). La Première Résurrection et la vie éternelle sont données aux élus par leur obéissance et leur foi en Christ. La foi sans les œuvres est morte (Jacques 2:20-26) et, par nos œuvres, nous montrons notre foi (Jacques 2:18). Nos œuvres sont l'obéissance au Dieu Vivant comme le Messie l'a démontré pour être le premier fruit et le premier-né des morts (Colossiens 1:18), devenant un fils de Dieu avec pouvoir par l'Esprit Saint par sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4).

 

Nous pouvons maintenant voir que la crucifixion et la mort de l'Agneau ont été le point culminant de toute l'histoire jusqu'à ce point et de toute la prophétie. Ce jour-là, le monde entier et son destin ont reposé sur les épaules de cet unique sacrifice sans péché. Il a donné sa propre vie pour nous parce qu'il est écrit : Tu aimeras ton prochain comme toi-même et c'est le deuxième grand commandement (cf. Matthieu 19:19). Cela a été évalué jusqu'au bout car le plus grand amour qu'un homme puisse avoir, c'est de donner sa vie pour son ami (Jean 15:13). Car Dieu est amour (1Jean 4:8).

 

Jean 19:25-42 montre la séquence de ses dernières activités comme homme. Son souci était pour sa mère. Elle a été confiée à l'Église. Ses autres frères n'étaient assurément pas présents à la crucifixion; seules sa mère et sa tante étaient près de l'apôtre Jean à qui il l'a confiée. Il devrait être noté que Jean semble avoir survécu à tous les frères de Christ. En conséquence, Christ a confié sa mère à Jean qui survivrait à ses frères et qui en prendrait soin dans sa vieillesse.

 

Jean 19:25-27 25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. 26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. 27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. (LSG)

 

Toutes les choses ont été accomplies à part quelques prophéties. Une de ces prophéties exigeait qu'il soit percé.

 

Zacharie 12:8-14 8 En ce jour-là, l'Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; la maison de David sera comme Dieu, comme l'ange de l'Éternel devant eux. 9 En ce jour-là, Je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. 10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. 11 En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon. 12 Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément : La famille de la maison de David séparément, et les femmes à part ; la famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part ; 13 la famille de la maison de Lévi séparément, et les femmes à part ; la famille de Schimeï séparément, et les femmes à part ; 14 Toutes les autres familles, chaque famille séparément, Et les femmes à part. (LSG)

 

Dans cette prophétie, nous voyons que l'Ange de Yahovah à la tête de la Maison de David devient élohim, comme ceux de la maison de David sous lui. Alors ils regarderont celui qu'ils ont percé et ils pleureront pour lui. Ils ont transpercé l'élohim qui leur avait été envoyé et ils pleureront pour lui, comme on pleure pour un fils unique. Aucun autre ne sera envoyé dans le monde. Il était de la lignée de David par Nathan (l'origine de Mariam se trouve à Luc 3) et de la lignée de Lévi par Schimeï (qui était une autre lignée apparemment de Mariam et d'Élisabeth, la mère de Jean le Baptiste, par leurs grands-parents communs).

 

Jean 19:28-37 28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie : J'ai soif. 29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. 30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. 31 Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. 32 Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 33 S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; 34 mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. 35 Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. 36 Ces choses sont arrivées, afin que l'Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé. 37 Et ailleurs l'Écriture dit encore : Ils verront celui qu'ils ont percé. (LSG)

 

Donc, il a été transpercé et il a rendu l'Esprit Saint.

 

C'était à la neuvième heure ou 15h00 quand les agneaux devaient être tués. L'obscurité a couvert la Terre à ce moment-là, de midi ou la sixième heure jusqu'à la neuvième heure (Matthieu 27:45 ; Marc 15:33).

 

Matthieu 27:39-54 39 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, 40 en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! 41 Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : 42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui. 43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu. 44 Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière. 45 Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. 46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? 47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Il appelle Élie. 48 Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. 49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit. 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. 53 Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. 54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu. (LSG)

 

Ce texte donne les séquences de temps impliquées pour les activités dans Jean et fait quelques autres commentaires. Nous voyons dans le texte que, quand l'Esprit Saint a été rendu et Christ est mort, le voile du temple a été déchiré en deux. Ici, le vrai but de la crucifixion est démontré physiquement. Jusqu'à ce temps-là, seul le Souverain Sacrificateur pouvait entrer dans le Saint des Saints et ensuite seulement une fois par an et seulement avec du sang, ce qui représentait Christ, comme Messie, et sa mort à ce point-là. Quand le Messie est mort, il nous a donné accès au Saint des Saints pour que nous puissions aller courageusement devant le Trône de grâce et intercéder pour d'autres, comme Christ intercède pour nous. Nous le faisons jusqu'à ce que nous soyons nous-mêmes versés comme une offrande de boisson au Seigneur. La résurrection des saints qui a eu lieu à ce moment-là était du même ordre que Lazare, soit une résurrection à la vie physique. Ils ne sont pas montés au Ciel, comme certains Adventistes le revendiquent.

 

Après cela, il a été enlevé du pieu et enterré un peu avant que les Jours Saints commencent.

 

Jean 19:38-42 38 Après cela, Joseph d'Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. 39 Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès. 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs. 41 Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis. 42 Ce fut là qu'ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche. (LSG)

 

Il était l'Agneau et il a été placé dans le tombeau où il resterait pendant trois jours et trois nuits, du début de 15 Nisan à 18h00, un mercredi, cette année-là de 30 EC, et il y est resté jusqu'à samedi soir à 18h00, soit la fin du 17 Nisan en préparation pour son ascension à 9h00, le dimanche matin, comme l'Offrande de la Gerbe Agitée.

 

   

  

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