Les Églises Chrétiennes de Dieu

[251]

 

 

 

La Purification et la Circoncision [251]

 

(Édition 1.0 19990313-19990313)

 

Les lois concernant la Purification des femmes et la Circoncision des hommes ont une incidence sur la foi et font partie de la Loi de Dieu. Cette étude examine leur relation avec le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam avec quelques faits et conclusions intéressants.

 

    

Christian Churches of God

PO Box 369,  WODEN  ACT 2606,  AUSTRALIA

 

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(Copyright © 1999 Wade Cox)

(Tr. 2010, rév. 2018)

 

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La Purification et la Circoncision [251]

 

La Purification des Femmes 

 

Il y a des questions très difficiles découlant des lois de la purification des femmes. La science a étudié les aliments dans plusieurs de ses aspects, en particulier leur physiologie et leur valeur nutritive. Par conséquent, nous pouvons maintenant comprendre pourquoi certains aliments sont ‘purs’ et d'autres ne le sont pas et nous ont été interdits (voir l'étude Les Lois de l'Alimentation (No. 015)). Toutefois, pendant des générations, nous avons suivi les lois de l'alimentation tout simplement parce que Dieu nous a dit de le faire. Nous comprenons que Dieu nous a donné Ses lois pour que nous puissions être en mesure de mener une vie saine, bien équilibrée, et ordonnée. Les lois relatives aux femmes n'ont pas été étudiées de la même manière, donc, nous devons faire comme nous l'avons toujours fait. Comptez sur le fait que si Dieu l'a dit alors c’est dans notre intérêt de le faire. Ces questions sont également caractérisées dans et par leurs aspects spirituels, puisqu’elles se rapportent au Messie.

 

Le terme ‘femme impure’ pourrait déranger beaucoup de gens. Il semble être offensif, mais il ne l'est pas. C’est tout simplement un moment de séparation, car la femme a besoin de repos et de compréhension. Le terme ‘impur’ n'est pas l'équivalent de ‘pécheur’. La purification est scientifiquement un temps de nettoyage pendant sept jours. C’est un acte naturel et physique dans lequel la paroi de l'utérus, en ne recevant pas un ovule fertile pour le processus d'imprégnation, rejette l'ovule pendant la menstruation. Normalement, il s'agit d'une période de sept jours tous les 28 jours. Ce processus de nettoyage permet le maintien de l'espèce humaine, c’est pourquoi cette loi, de la même manière que toutes les autres, est une bénédiction de Dieu (Genèse 1:28). Le respect des lois est lié à la vie quotidienne de l'être humain. La Loi de Dieu est en vigueur dans sa totalité à la fois physiquement et spirituellement (2Corinthiens 7:1). Avec les Juifs, il est de coutume pour les femmes dans leur période de purification qu'elles :

 

·      Ne manipulent pas la parole de Dieu ou les Saintes Écritures.

·      N’aillent pas à l'église.

·      N’aient pas de relations intimes à ce moment-là.

 

C'est la tradition judaïque. 

 

Lévitique 15:19-30 19 La femme qui aura un flux, un flux de sang en sa chair, restera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. 20 Tout lit sur lequel elle couchera pendant son impureté sera impur, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur. 21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 22 Quiconque touchera un objet sur lequel elle s’est assise lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 23 S’il y a quelque chose sur le lit ou sur l’objet sur lequel elle s’est assise, celui qui la touchera sera impur jusqu’au soir. 24 Si un homme couche avec elle et que l’impureté de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.

 

Ces versets traitent avec le cycle naturel et sain de la période menstruelle de la femme. Il était très important que le temps nécessaire soit donné à une femme pendant cette période pour se garder pure et avoir le repos et la tranquillité d'esprit dont elle avait besoin pour maintenir sa santé. Au cours des siècles, les hommes ont eu besoin de cette injonction souvent, simplement pour permettre à cette paix d’être étendue aux femmes. Ils n’avaient pas les installations que nous avons aujourd'hui pour maintenir une bonne hygiène. Cependant, cet argument est également appliqué à la consommation de porc. Peu importe les pratiques modernes d'hygiène dans l'élevage des porcs, il nous est toujours interdit de les manger sur des motifs solides scientifiques. On pourrait également supposer que les lois de quarantaine des femmes ont une base solide et continuent de s'appliquer. Il semblerait, d'après ce que nous savons de la base scientifique des lois de l'alimentation, que plus qu’une simple mesure d'hygiène est impliquée et nous devons faire comme nous l'avons fait pendant des générations. Faites ce que Dieu dit que nous devons faire. Nous agissons dans la foi.

 

Les quelques versets suivants portent vers un flux anormal. Nous voyons que la base de l'hypothèse est que le flux doit être considéré comme une impureté, jusqu'à ce qu'il s’avère être tout simplement un état menstruel par sa cessation. Ainsi, les lois de la quarantaine se trouvent derrière la législation de la purification. Les femmes et les hommes qui leur sont associés, sont donc tenus par la loi de traiter tous les flux au sérieux.

 

25 La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières, ou dont le flux durera plus qu’à l’ordinaire, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle. 26 Tout lit sur lequel elle couchera pendant la durée de ce flux sera comme le lit de son flux menstruel, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur comme lors de son flux menstruel. 27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 28 Lorsqu’elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. 29 Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, et elle les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation. 30 Le sacrificateur offrira l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l’expiation devant l’Eternel, à cause du flux qui la rendait impure. (LSG)

 

Jusqu'à ce que l'on sache si une condition est contagieuse ou non, il est clair que des précautions appropriées doivent être prises. Si la quarantaine est affectée immédiatement, alors la condition ne se propage pas à d'autres, ce qui protège tout le monde. Si la condition est montrée par la suite ne pas être contagieuse, alors la mise en quarantaine peut être levée.

 

La mise en quarantaine d'une femme est souvent nécessaire pour le maintien de sa propre santé. Alors qu’une maladie peut ne pas être contagieuse, c’est souvent le cas où la femme devrait pouvoir se retirer et être dans la paix.

 

Purification dans l'Accouchement

 

Lévitique 12 traite des femmes en couches. La loi portant sur l'accouchement prévoit des périodes spécifiques de purification dépendant si l'enfant est un garçon ou une fille.

 

Lévitique 12:1-8 1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Lorsqu’une femme deviendra enceinte, et qu’elle enfantera un mâle, elle sera impure pendant sept jours ; elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle. 3 Le huitième jour, l’enfant sera circoncis. 4 Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang ; elle ne touchera aucune chose sainte, et elle n’ira point au sanctuaire, jusqu’à ce que les jours de sa purification soient accomplis. 5 Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au temps de son indisposition menstruelle ; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang. 6 Lorsque les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, un agneau d’un an pour l’holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d’expiation. 7 Le sacrificateur les sacrifiera devant l’Eternel, et fera pour elle l’expiation ; et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi pour la femme qui enfante un fils ou une fille. 8 Si elle n’a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste, l’autre pour le sacrifice d’expiation. Le sacrificateur fera pour elle l’expiation, et elle sera pure. (LSG)

 

Une femme est impure pendant sept jours suivant un enfant de sexe masculin et quatorze après une fille. Le mâle doit être circoncis le huitième jour. Le huitième jour est ici très important, car c'est à ce moment-là que le sang développe la capacité à coaguler. Suit alors une période de purification de sept plus trente-trois totalisant quarante jours pour le mâle et quatorze plus soixante-six totalisant quatre-vingts jours pour la fille.

 

Dans ses notes au v. 5 dans la Companion Bible, Bullinger déclare que la période prolongée pour les filles était d'assurer moins de naissances féminines. La vraie raison est beaucoup plus importante comme nous le verrons.

 

Le système sacrificiel est terminé, mais la loi subsiste. La raison physique ou scientifique pourquoi il y a une différence dans les périodes impliquées entre les naissances masculines et féminines n'est pas connue. Est-ce une question d'hormones différentes ? Est-ce qu'il existe des différences dans le niveau de stress impliqué ? Ou plus probablement, est-ce une question d'immunité ? Nous savons que la science médicale recommande l'allaitement au sein dans les premiers mois puisque l'enfant va développer une immunité de la mère à de diverses conditions. La période de séparation permettra à la fois à la mère et à l'enfant de se renforcer et de développer une capacité à résister aux nombreux germes et virus qui abondent dans la société moderne. Il y a aussi une nette différence dans les attitudes envers l’enfant de sexe masculin et l’enfant de sexe féminin. L'enfant de sexe masculin a la circoncision et une période plus courte de séparation. Une plus longue période de séparation peut très bien avoir été donnée à l'enfant de sexe féminin ; c’est dû au fait qu’elle ne devait pas être circoncise et que ce fait a également été indiqué par la distinction dans les périodes de séparation. Il y a d'autres raisons qui sont développées ci-dessous.

 

Dans le texte de Lévitique 12:4, nous voyons le terme : ne pas toucher à ce qui est saint. Dans ces termes, nous voyons le symbolisme parallèle, qui va de la mise à part des élus dans la purification. Cette distinction a été faite jusqu'à Christ. La théorie était que la femme, dans son état, souillerait ce qui était sacré. Cependant, ce qui était sacré sanctifierait aussi ce qui était dans un état de purification. Pour cette raison, la femme qui était dans un état de flux et qui avait besoin de guérison a été rendue pure en touchant le vêtement du Christ. Cela n'a pas rendu Christ impur, mais plutôt l’Esprit Saint s’est écoulé de lui vers elle, la rendant pure.

 

Matthieu 9:20-22 20 Et voici, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement. 21 Car elle disait en elle-même : Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. 22 Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même. (LSG)

 

Cette action pointait vers deux choses. L'une était que Christ était le nouveau Souverain Sacrificateur dont l'ourlet était mis à part d’après Exode 28:33-34 ; 39:25-26 et dont le bandeau était également Sainteté à l'Éternel (Exode 28:36 ; 39:30).

 

La deuxième leçon était que, par la foi à travers l'Esprit Saint, la propreté et la purification étaient étendues aux malades et aux infirmes. Cela est répété à nouveau dans Matthieu afin que nous puissions voir l'importance de la présence de Christ par rapport à l'impact de la Loi et des prophètes et au rétablissement des malades et des infirmes et des impurs.

 

Matthieu 14:34-36 34 Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth. 35 Les gens de ce lieu, ayant reconnu Jésus, envoyèrent des messagers dans tous les environs, et on lui amena tous les malades. 36 Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. (LSG)

 

Ainsi, ce qui était sacré pouvait toucher ce qui était souillé ou impur et le sanctifier. Cela n'a pas été possible avant la venue du Messie comme on le voit par les prophètes. 

 

Aggée 2:11-19 11 Ainsi parle l’Eternel des armées : Propose aux sacrificateurs cette question sur la loi : 12 Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces choses seront-elles sanctifiées ? Les sacrificateurs répondirent : Non ! 13 Et Aggée dit : Si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront souillées. 14 Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Eternel, Telles sont toutes les œuvres de leurs mains ; Ce qu’ils m’offrent là est souillé. 15 Considérez donc attentivement Ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, Avant qu’on eût mis pierre sur pierre au temple de l’Eternel ! 16 Alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, Il n’y en avait que dix ; Quand on venait à la cuve pour puiser cinquante mesures, Il n’y en avait que vingt. 17 Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle, et par la grêle ; J’ai frappé tout le travail de vos mains. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Eternel. 18 Considérez attentivement Ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, Jusqu’au vingt-quatrième jour du neuvième mois, Depuis le jour où le temple de l’Eternel a été fondé, Considérez-le attentivement ! 19 Y avait-il encore de la semence dans les greniers ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier, N’ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction. (LSG)

 

Ainsi, d’après la Loi, ce qui n’était pas sacré ne pouvait pas toucher ce qui était sacré. Cela a été demandé à des sacrificateurs et la réponse a été donnée. Pourtant, d'après la loi de Dieu et la prophétie, la même situation pointait vers un temps où Dieu répandrait son Esprit sur toute chair et la rendrait Sainte dans Sa loi et Il l'écrirait dans les cœurs. Cette action a été accomplie par le Messie.

 

Ainsi, toute chair a été rendue sainte dans l'Esprit et a été purifiée par le Messie dans l'Esprit Saint. La législation de la Purification pointait vers la purification de la mère humaine en tant qu’Israël, l'Église et l'Épouse de Christ et mère de la nouvelle nation.

 

De cette position, nous voyons que la mère est purifiée et peut participer au Dîner du Seigneur et à la Pâque comme l'une des élus étant purifiée dans l'Esprit Saint. Être confinée dans l'accouchement est une raison en soi pour prendre la deuxième Pâque si une telle situation se produisait.

 

La Circoncision

 

Il est important à ce stade d'ouvrir une parenthèse sur le sujet de la circoncision.

 

La pratique de la circoncision est peut-être un des plus anciens rites de toutes les civilisations. Elle se trouve parmi toutes les tribus et régions. Elle se trouve de l'Australie à l'Afrique et au Moyen-Orient. Dans la documentation des pratiques, James Frazer (The Golden Bough, Vol., 1, Macmillan, 1976, p. 96 et suiv.) indique l'origine probable et la pensée derrière la pratique. La circoncision a un effet bénéfique dans les climats chauds du désert dans la prévention de la maladie. En dehors de cet effet, la pratique d'origine semblait avoir un lien très clair avec le concept de la renaissance et de la réincarnation. Depuis les temps les plus anciens, le prépuce de l'homme circoncis était placé dans un endroit d’une certaine proximité immédiate des totems des hommes circoncis, soit dans des roches ou des arbres ou des choses semblables. D'après ce que nous pouvons maintenant dire, il semble que la pratique de la circoncision est effectivement liée à la notion de la renaissance de l'individu dans le corps des descendants. Cela semble avoir été passé en tant que concept dans toutes les tribus anciennes, cela a une incidence spécifique sur la notion du mensonge dans le péché originel, à savoir, tu ne mourras point.

 

Il semble qu'en donnant l'ordonnance de la circoncision à Abraham comme une exigence du huitième jour, Dieu intervenait et donnait le sens direct et correctif à une pratique païenne existante. Dieu a dit, je suis votre rocher ou totem et l'objet de votre résurrection et de votre vie continue. Que cela devait être fait le huitième jour et non pas à la puberté, a retiré la pratique de la sphère de l'existence de soi et de la virilité de l'individu, et l'a placé au niveau du don gratuit de Dieu, en tant que membre de la nation d'Israël. De cette façon aussi, Dieu disait qu’Ismaël était introduit dans la tribu en même temps qu’Isaac et en fait par l'adhésion à l’alliance comme le fut Abraham lui-même.

 

Dieu frappait au mensonge des doctrines de l'âme et de la réincarnation des enseignements païens ou Sataniques des systèmes de Sin et Ishtar (voir les études Le Veau d'Or (No. 222) et Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235)). Cette pratique a été aussi, apparemment, couplée avec une autre pratique, à savoir celle de l'extraction des dents. Les dents étaient enlevées ou écrasées lors de la circoncision dans les systèmes tribaux les plus primitifs. Frazer est d'avis que cette pratique dérivait probablement du concept de la durabilité de la dent dans le crâne après la mort et donc cela servait comme un symbole de l'au-delà. Nous savons avec certitude que les premiers Australiens ont pratiqué cette coutume pendant des millénaires et le célèbre mâle du Lac Nitchie affiche cette caractéristique. C’est donc plus ancien comme coutume, datant probablement des premiers temps avant le déluge.

 

Les Aborigènes d'Australie plus modernes pratiquent aussi l'ancien rite de l’incision ou de se distinguer par des insignes tribaux. Il semble que cette pratique était autrefois utilisée pour désigner le dévouement à une divinité et, de là, ceux avec les marques étaient en mesure de convoquer leur divinité. La pratique a été interdite en Israël (Lévitique 19:28 ; cf. 21:5 ; Deut. 14:1). Cela était connu autrefois chez les Arabes, et chaque tribu a sa propre marque tribale (wasm) pour son bétail (Encyclopaedia of Religion and Ethics (ERE), vol. 2, p. 326 et suiv.). Selon Lucian, tous les Syriens portaient des stigmates de signification religieuse sur leurs poignets ou au cou (ibid.). Hérodote nous apprend que les esclaves fugitifs qui ont fui à l'Heraculeum à l'embouchure canope du Nil étaient tatoués et transformés pour le dieu et ne pouvaient donc pas être récupérés par leurs maîtres. Ainsi, l'interdiction fait clairement référence à la suppression de l'idolâtrie en Israël. Parmi les Sémites, toutes les marques au sein de ces catégories étaient des insignes de la relation soit à un dieu ou à un compagnon (ibid.). C'est pourquoi la dépendance d’un homme sur un autre homme était marquée par un poinçon dans l'oreille, comme une indication d'un manque de foi en Dieu qui est le vrai maître. Ces insignes remontent probablement toutes au totem comme origine commune.

 

Le rituel de se faire des incisions pour les morts faisait partie de cette ancienne pratique du culte des ancêtres, qui avait également à sa base la réincarnation de l'ancêtre. Cette croyance était également endémique chez les Celtes qui l'ont obtenue de la même source. Nous savons hors de tout doute que les Caucasiens, qui semblent être proches des Celtes aryens, pratiquaient la momification aussi.

 

Nous avons la preuve maintenant suite aux découvertes dans ce qui peut avoir été classé comme la Scythie Antique. Les momies ont été trouvées à Urumchi (ou Urumqi) dans ce qui est maintenant la Chine moderne dans le Tien Shan dans la Région autonome ouïgoure près de la frontière avec le Kazakhstan. Elles ont quelques milliers d'années et couvrent la période ca. 1000 AEC (Avant l’Ère Courante) à l'époque de David et de l'invasion aryenne subséquente de l'Inde.

 

Les momies sont actuellement entre les mains du gouvernement chinois, qui les avaient préservées de l'examen public à cause des répercussions évidentes des Caucasiens apparemment liés aux Celtes, étant dans la Scythie Antique ou ce qui est maintenant la Chine. Nous avons le récit historique du temps de David et des guerres en Scythie contre Mesech et Tubal et dans les tentes de Kedar (Ps. 120:5-7). Ce sujet sera examiné en détail dans la série sur l'histoire des nations (cf. E.J.W. Barber, The Mummies of Urumchi, W.W. Norton, 1979).

 

L’Alliance du Sang

 

Les marques parmi les Arabes ont été faites comme une alliance, et ce qui était à l'origine entre l'homme et Dieu devint par la suite entre l'homme et l'homme (ERE ibid.). Cette marque a été suivie par la collecte de sang et il était bu comme un signe de l'alliance. Ceci est la base spirituelle derrière l'injonction de ne pas boire du sang dans la Bible. Il y a des conséquences graves pour la santé découlant aussi de cette pratique. Ainsi, Christ a fait le commentaire qu'ils devaient boire son sang et manger son corps en tant qu’élément de l'alliance.

 

Les Pratiques Anciennes et les Mouvements

 

La circoncision est ainsi devenue l'insigne de cette alliance entre Yahovah et Son peuple. À l'origine, la circoncision était très répandue et semble avoir été en Égypte lors de l'Exode et avant cela, et est ainsi pensée d'avoir été à l'origine de la pratique en Israël. Dieu a donné à Israël le vrai sens de la symbolique. L’Armée Déchue sous Azazel semble avoir donné le symbolisme comme une marque de l'immortalité de l'âme et du système de la réincarnation de l'homme. On parle beaucoup de l’aborigène australien ayant quarante ou des milliers indicibles d'années et qui occupait l'Australie, mais le fait est que la preuve n'appuie pas cette revendication et, en fait, les aborigènes australiens sont venus en Australie en quelques huit vagues au cours des derniers mille ans.

 

Le Professeur Berndt soutient qu'ils étaient liés aux anciens Égyptiens et aux Dravidiens tribaux de l'Inde. Leurs caractéristiques, et de l'examen de leurs coutumes, semblent appuyer cette thèse. Certains des éléments de preuve et des théories anthropologiques les rattachent aux premiers types trouvés dans la Haute-Cave de Choukoutien en Chine, qui comprenait aussi trois différents types raciaux dans le seul groupe de “types Mongoloïdes primitifs, Mélanesoïdes et Esquimoïdes. Birdsell, cité par Hooten, considère également les crânes murrayiens ou archaïques blancs ou caucasiens ou de la deuxième vague de migration comme ayant plus d’affinités avec le Vieil Homme de la Haute-Cave de Choukoutien (cf. R.M. et C.H. Berndt Aboriginal Man in Australia, Angus and Robertson, 1965, p. 29-31). Weidenreich note que :  

 

certains travailleurs [anthropologues] ont considéré l’Aborigène d'Australie comme un descendant direct de l'Homme Paléolithique Supérieur Européen et un migrant récent de l'Europe ou de l'Asie centrale à l'Australie (ibid. p. 31).

 

Ce qui est également important, c'est que ces divers types raciaux ont été trouvés dans le seul groupe et la strate à Choukoutien en Chine, ce qui indique peut-être un point de dispersion commun pour les types raciaux d'Asie et/ou un plus large pool génétique à cette époque de l'espèce.

 

Depuis des siècles, les prêtres bouddhistes, lors de leur cérémonie d'ordination, ont trois tas d'encens brûlés sur leur front et cela se répète lorsqu’ils montent en grade et en ordre jusqu'à ce que il y ait neuf cicatrices sur le front (ERE ibid., 2, p. 327). Lors de la cérémonie Theravâdine de pré-ordination, encore aujourd'hui, la divinité ou les esprits sont appelés à descendre à travers les cinq niveaux dans le novice. La divinité est adorée et ses prêtres sont marqués en conséquence.

 

Ainsi, Dieu a émis l'injonction à Israël contre de telles pratiques. Toutefois, anciennement en Israël, les prophètes semblaient avoir eu une certaine forme de marque ou de signe distinctif sur le front comme certains le déduisent du texte dans 1 Rois (cf. 1Rois. 20:35-43; cf. ERE, vol. 2, p. 327).

 

Moïse semble avoir mis en évidence la pratique du marquage parmi les Madianites et les descendants d'Abraham. Job, le fils d'Issacar (Genèse 46:13) dans la période pré-Exode en Madian semble avoir eu une marque le dédiant à Yahovah. Le texte original de Job 31:35 dit :

 

Oh, que je n'avais personne pour m’entendre ! Voir ma marque ! Que le Tout-Puissant me réponde et que mon Accusateur écrive un acte d'accusation.

 

Ceci est obscurci dans la [version] KJV, mais c’est certainement là, et se réfère à la marque de Job (cf. Bible Interlinéaire de Green et ERE ibid.). Cela a été remplacé par la Loi de Dieu, comme un souvenir entre les yeux et sur la main, étant écrite dans le cœur. Cela a toujours pointé vers l’Esprit Saint à qui il est donné d'écrire la Loi de Dieu dans nos cœurs et nos esprits et dans nos actions.

 

Le Judaïsme portait des phylactères à l'époque de Christ en tant que symboles de la Loi de Dieu, mais ils étaient ostentatoires.

 

Les insignes pour les Juifs n'ont pas été en usage avant le Pacte d'Omar (env. 640 EC), où dans les pays mo[u]hammadiens tous les Juifs étaient obligés de porter une couture jaune sur leurs vêtements de dessus. En Égypte, au cours du quatorzième siècle, les Juifs portaient un turban jaune. Après le Quatrième Concile du Latran en 1215, Rome a ordonné que tous les Juifs et les Musulmans devaient porter un insigne distinctif. C’était déjà venu en usage en 1208 en France pour les Juifs. L'église romaine l’a donné comme raison pour empêcher les mariages mixtes et le concubinage avec les Chrétiens. En France, l’insigne était jaune, mais dans l'Est, il était rouge (cf. par exemple suite au Concile de Buda).

 

Le rite de la circoncision est venu à être considéré comme étant le précurseur du baptême et, par conséquent, dans les Églises de la Réforme, l'enfant était baptisé à l’âge de huit jours comme la circoncision demandée et il était ensuite confirmé à la puberté par l'imposition des mains par l'évêque. Voir l’étude Repentir et Baptême (No. 052).

 

La Position de l'Église sur la Circoncision

 

Dans l'église primitive, la controverse sur la circoncision s’est produite où le soi-disant parti hellénisant la rejetait et le parti judaïsant l’affirmait (cf. Actes 11:2 ; 15:1,5 ; 21:21). Paul avait lui-même été circoncis, et, sous la pression juive, il circoncit Timothée (Phil. 3:5 ; Actes 16:3). Il considérait cela comme une marque de faveur divine de la nation (Rom. 3:1 suiv.). Toutefois, dans le cas des Gentils convertis, cela a été jugé non essentiel (Actes 15:19 ff. ; cf. Gal. 5:2-4).

 

Paul considérait la présence ou l'absence de la circoncision physique tout aussi indifférente à l'alliance entre l'homme adulte et Dieu (Rom. 3:30 f. ; 4:9 ff. ; 1Cor. 7:18 f. ; Gal. 5:6 ; 6:12 f. ; Col. 3:11). Par la foi, la Loi est établie et la justice par la foi. Car ceux mêmes qui sont circoncis n’observent pas la loi, mais tentent de se glorifier dans la chair de nous qui observons la loi (Gal. 6:12 ff.).

 

Car la seule circoncision véritable est spirituelle (Rom. 2:25 ff. ; Phil 3:3 ff. ; Col. 2:11 ff). Dans cet enseignement, Paul renforce Jérémie (Jérémie 4:4 ; 6:10 ; 9:26 ; cf. Deut. 10:16 ; 30:6). Il permet des procédures divergentes dans des circonstances différentes (cf. Actes 16:3 avec Gal. 2:1 et suiv.).

 

Il a estimé qu'il pourrait certainement en sauver quelques-uns (1Corinthiens 9:19 et suiv.). Ce qui est important, c’est une honnêteté de conviction personnelle pour ce qui est correct pour chaque individu (cf. Gal. 2:11 et suiv.). Paul se considérait comme chargé de l'évangile de l'incirconcision, tandis que l'évangile de la circoncision avait été confié à Pierre (Galates 2:7-9). Ainsi, la mission de Pierre avait été pour les Juifs dans la dispersion et aussi pour Israël. Pierre n'a jamais été évêque de Rome. Cela n'a jamais été son travail.

 

L’incirconcision a prévalu et c’est souvent affirmé que seule une minorité de sectes, qui étaient considérées comme erronées, observait la circoncision. L'une était les Ébionites judaïsants qui considéraient la circoncision comme le signe et l’empreinte des prophètes et des justes, comme cela l’a été pour Christ lui-même en se basant sur leur propre pratique dans Mtt. 10:25 (ERE, 3, pp. 665f ; cf. Iren. Adv. Her. xxx. 26). Cérinthe a également pris une attitude similaire et pour cela, il est souvent considéré comme un Gnostique Judaïsant (ERE ibid.). Ce point de vue est cependant tout à fait inexact. Nous verrons pourquoi ci-dessous.

 

Le Troisième concile de Tolède (8 mai 589) a interdit aux Juifs d'acheter des esclaves Chrétiens et a décrété que tout Juif qui circoncisait un tel esclave sur la base de Genèse 17:12 f. le perdrait. Cette attitude a également été transportée dans la législation par Récarède dans les Leges Visigothorum [Lois des Wisigoths] éd. Zeumer, Hanovre, 1894, p. 305 [=XII. Ii. 12]) déclarant : ‘ille autem qui Christianum mancipium circumciderit, omnem facultatem amittat et fisco adgregetur.’ (cf. ERE ibid., p. 664).

 

Ainsi, les non-Trinitaires, ou soi-disant sectes Ariennes étaient en accord avec les Trinitaires à ce sujet. Les Trinitaires ou les Catholiques ont pris le pouvoir peu après et, en 590, ont établi le Saint Empire Romain. Eugène IV a donné la proclamation Catholique Romaine officielle dans la Bulle Cantate Domino (4 février 1441). Il soutenait que les exigences et les cérémonies de la Loi, pourtant convenables pour le moment, avaient été abrogées par la venue de Christ et les sacrements du Nouveau Testament. Ainsi, le baptême a été considéré comme remplaçant la circoncision.

 

Dans l'Église Copte, cela n'était pas de sorte que le baptême était considéré comme remplaçant la circoncision. Les garçons étaient baptisés âgés de 40 jours et les filles à 80 jours. Cette procédure reflète exactement que la législation de la purification et de la circoncision pour les hommes reste générale (ERE, vol. 4, p. 119).

 

Les Coptes faisaient partie de la première Église Chrétienne d'Afrique du Nord de l'Égypte. Ils se sont séparés de ce que l'on appelle l'Église orthodoxe vers 451 à la suite des doctrines résultant de Constantinople (381) et de Chalcédoine (451). Il peut être correctement soutenu de la preuve des Coptes, que le baptême n’était pas considéré comme remplaçant la circoncision, puisque, tandis que les Coptes ont adopté le baptême des enfants fondé sur les distinctions de purification masculine/féminine, les mâles étaient encore circoncis, comme c'était le cas dans l'ancien Israël. Ainsi, le mâle et la circoncision elle-même étaient considérés comme étant le critère distinctif des distinctions de purification, lequel reflétaient les distinctions bibliques.

 

Nous pouvons conclure à partir des pratiques de l’église Copte primitive, qui ont également été pratiquées parmi les sectes sabbatariennes en Europe et en Asie Mineure, que la circoncision pour les enfants était jugée essentielle dans le cadre de la nation d'Israël en tant qu’Église. Quand ils entraient dans l'Église, les hommes adultes Gentils n’étaient pas tenus de se faire circoncire. Lorsqu’ils étaient dans l'église, les Gentils devaient faire circoncire leurs enfants, comme tout le monde. Cette pratique était générale et n'a pas été prononcée contre officiellement dans le système Catholique avant le XVe siècle.

 

La circoncision était endémique chez les Indiens d'Amérique, et Lewis Spence (ERE, vol. 3, p. 670) la considère comme une pratique qui a évolué, et qui était un substitut pour des sacrifices humains. Le symbolisme noté par Frazer et commenté par Spence montre alors une relation, non seulement avec la réincarnation, mais avec la renaissance des esprits de la terre, que nous avons vue dans les systèmes religieux de Noël et des Pâques des païens (cf. Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235)). Spence considère la circoncision en deux types : l'un, comme un sacrifice symbolique de la sexualité et du désir et l'autre comme un sacrifice partiel, symbolique du sacrifice de l'être tout entier à la divinité en question (ibid.).

 

La circoncision égyptienne remonte au moins à la VIe dynastie, d’après les éléments de preuve trouvés à Saqqarah, et la preuve réelle d'une telle pratique à une date aussi ancienne fut d'abord mise en doute par les autorités éminentes (ERE ibid., 3, 671 et suiv.).

 

La circoncision est trouvée, comme on pouvait s'y attendre, avec l'ancienne secte des Bene Israël, les anciens Israélites appelés “The Saturday Oil men” en Inde se propageant du Sud de Bombay dans toute la Konkan (cf. ERE, vol. 2, p. 471 et suiv.). La circoncision a toujours été effectuée à la maison jusqu'à l’époque des Géonim. Entre les sixième et onzième siècles, cela a été transféré à la synagogue et était exécuté en public comme une cérémonie religieuse devant la congrégation. Toutes les activités qui portent le deuil dans le culte étaient omises ces jours-là.

 

Depuis l'époque de Christ et dans le Judaïsme Talmudique ultérieur, l'enfant était nommé immédiatement après la cérémonie. Ainsi, nous voyons plus tard l'appellation baptismale provenir de cette cérémonie, plutôt que du baptême lui-même. Beaucoup plus tard, le baptême des enfants est venu à être inséré à la place de la cérémonie de la circoncision. Dans le Judaïsme Talmudique, la cérémonie se compose de trois parties :

 

1. la milah l'ablation de la partie externe du prépuce qui se fait avec un seul coup du couteau ;

2. peri'ah la déchirure de la paroi interne du prépuce qui adhère encore à la glande et se fait en utilisant l’ongle du pouce et l'index ;

3. ou la succion du sang de la plaie. (Cet acte contrevient à la loi biblique)

 

La circoncision n'est pas considérée comme un sacrement des Juifs (ou de l'ancien Israël) de la même manière que le Baptême et le Dîner du Seigneur sont les deux Sacrements de la Foi Chrétienne (cf. Les Sacrements de l'Église (No. 150)) ; cf. ERE, vol. 3, p. 680). Les Juifs Réformés de 1843 ont fait des efforts pour abolir la circoncision, sans succès, mais depuis 1892 les Juifs Réformés d'Amérique ne l'ont pas exigé des prosélytes sur le motif de cruauté lorsqu’elle est effectuée sur des adultes.

 

La circoncision en Israël est un symbole de la structure morale et rituelle du cœur et de l'esprit, qui place tous les convertis spirituels comme éléments du corps d'Israël (cf. Deut. 30:6 ; Jérémie 4:4 ; Lév. 26:41 ; Rom 2:28 ; Col. 2:11). Philo 38d la note comme provenant d'El qui s’est circoncis lui-même ainsi que ses alliés (ERE, vol. 9, p. 896).

 

Hérodote (ii 104) note que les Phéniciens et les Syriens ont adopté la circoncision de l'Égypte.

 

Un des anciens rites des adorateurs d’Ashtarte ou d’Ashtaroth ou d’Ishtar ou d’Athargatis en fonction de la zone au Moyen-Orient, était celui de l’émasculation. Les jeunes hommes se démenaient dans une frénésie utilisant de la musique et d'autres exercices religieux, puis se castraient. À partir de là, ils se promenaient dans des vêtements pour femmes. Ils transportaient une image de la déesse çà et là, qu'ils adoraient en orgies sauvages. Ils se fouettaient et se faisaient des incisions. Il y avait aussi des dévotes dans le Temple et des rites licencieux étaient pratiqués. Il y avait un grand respect pour les poissons dans les centres à Hiérapolis et à Bambyce. On pourrait alors en déduire que le poisson était donc le symbole de Easter/Pâques ou de Attis et n'avait rien à voir avec le Christianisme. Les cérémonies impliquaient également d'autres pratiques, qui se sont glissées dans le Christianisme. La cérémonie de transporter la troisième image (‘Ate) au bord de la mer, puis de ramener des jarres d'eau au temple pour les verser dans un trou dans son enceinte était observée. Le festival du printemps consistait d'empiler des branches et de les emplir de biens et de trésors et de les brûler en présence des dieux de la Syrie, qui étaient tous réunis dans le Temple pour la procédure. Des animaux et parfois des enfants étaient également offerts de cette façon. Les pèlerins se rasaient toujours la tête en venant au temple de cette manière et les jeunes hommes et les jeunes femmes offraient leurs cheveux dans des boîtes d'or ou d'argent avant de se marier. Le tatouage en l'honneur du dieu était également une pratique courante (cf. ERE, article Atargatis vol. 2, p. 166-167). De cela, nous pouvons voir le lien avec la pratique arabe primitive ci-dessous. Lewis Paton est d'avis que le dieu lydien Attis peut être simplement une autre forme du nom d’Atargatis, ou d’Ishtar, sous la forme ‘Ate (cf. ERE, ibid., ‘Ate, vol. 2, p. 168). Attis a été castré par Rhéa et ensuite il s’est promené ça et là dans des vêtements pour femmes. Lucian donne deux raisons pour cette activité. Il dit que c'était en l'honneur d’Ate ou Attis et aussi en l'honneur de Combabus qui s’est mutilé pour arrêter de se compromettre avec la Reine Stratonice (ERE ibid.). Ce système religieux, que nous rencontrons dans la Bible à plusieurs reprises, est sans doute l'origine des interdictions de la Bible sur les pratiques. Il est également facile de voir la relation entre Ishtar ou Easter/Pâques et le dieu mourant Attis qui a été sacrifié par pendaison sur une croix en pin (voir l'étude La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)). Le culte d'Attis était endémique à Rome au début de l'ère actuelle.

 

Les prêtres d'Attis protestaient constamment au quatrième siècle que les Chrétiens avaient volé toutes leurs doctrines. Le système moderne religieux des cultes du Soleil utilise même le nom Easter/Pâques dans le culte du système et observe le festival et les statues de la déesse et du dieu. Tertullien dit qu’Atargatis était la déesse des Syriens. Macrobe dit qu'ils ont appelé le Soleil Hadad et la terre Atargatis. Ainsi, ben Hadad signifie fils du Soleil. Le Talmud l’appelle Tar’atha. En Arménie, elle est Tharatha. Elle est simplement la forme de la déesse sémitique Ishatar-‘Athtar ou tout simplement dans l'ancien anglo saxon Easter. Strabon et Hesychius l'identifient toutes les deux avec Athara et les inscriptions de Délos l’appellent Aphrodite (ERE ibid.). Ashkelon, Karnaim et Délos ont longtemps été consacrés à Astarté. Connue sous le nom Derketo à Ashkelon, sa moitié inférieure était un poisson. Cela semble être à l'origine de la sirène. Lucien n’identifie pas la divinité syrienne à Hiérapolis avec la divinité à Ashkelon, apparemment sur le motif que la divinité à Hiérapolis avait une parfaite forme humaine et il l’a appelée Héra, mais admet qu'elle peut être identifiée avec Rhéa. Il y a peu de doute qu’elles sont une seule et même divinité. Les partisans à la fois d’Atargatis et d’Astarté ne mangeaient pas de poisson, et les rites sexuels identifient les deux déesses comme la seule et même divinité. La divinité était distinguée par la localité et était donc distinctive localement dans l'esprit des gens du commun comme elle était Ishtar en Assyrie tant à Ninive qu’à Arbèles. Le nom indigène de Hiérapolis est Mabog et signifie source dans l'araméen natif (cf. ERE ibid.). Ainsi, l'association avec l'eau et les sources aussi.

 

D’après 2Maccabees 12:26, Judas Maccabée s’est opposé au Temple d’Atergatis à Karnion en 164 AEC et a tué 25 000 personnes. Paton conclut, à partir du texte de 1 Maccabées 5:43, que le culte d'Atargatis a prospéré, non seulement à Hiérapolis et à Ascalon, mais aussi en Basan. Les inscriptions entre Damas et Banias à Kefr Hauwar indiquent qu’un temple était là, et aussi un certain nombre d'inscriptions à Délos, datant de peu de temps avant l'ère Chrétienne, l'identifient avec Hadad et l'identifient aussi comme Aphrodite (cf. ERE, vol. 2, p. 166). Ainsi, elle est l'épouse d’Hadad, le soleil, ou Baal. Tout comme Rhéa, elle a castré Attis, qui est aussi identifié avec elle.

 

Paton note également qu’Ovide, qui a écrit en 17 EC, raconte comment Dercetis a été transformée en poisson en Palestine. Germanicus, en 19 EC, l'appelle la déesse syrienne Dercéto et Atargatis et ajoute les nouvelles informations qu'elle a été transformée en poisson à Bambyce, le nom grec de Hiérapolis. Strabon, qui a écrit en 24 EC, dit :

 

‘Artargate (ou Artagate dans certains MSS) les Syriens l’appellent Arthara, mais Ctésias l’appelle Derketo. Ici, Atargatis est identifiée avec ‘Athar (= Athtar, Ashtart, Astarté), de la même manière avec laquelle elle est identifiée avec Aphrodite dans les inscriptions de Délos (ERE ibid.).

 

Cornutis (environ 68 EC) rapporte que les poissons et les colombes étaient sacrés à la déesse Atargatis des Syriens. C'est sans doute la véritable origine du symbole du poisson à Rome au premier siècle. Les Chrétiens n'auraient jamais fait le symbole de leur foi un objet qui était une idole adorée en Palestine depuis des siècles, avant et pendant l'époque de Christ. Pline, en 79 EC, dit que Céto est adorée à Joppé. Tant Pline que Strabon déclarent que le squelette d'un monstre marin a été exposé à Joppé. Céto doit peut-être être considérée comme la forme tronquée de Dercéto, mais Paton dit que ce n'est pas certain (ERE ibid.). Pline identifie Atargatis comme Dercéto et dit qu'elle était adorée à Hiérapolis ou Bambyce ou Mabog. Plutarque dit qu'il y avait un étang de poissons sacrés à Hiérapolis et dit que cette déesse qui est adorée là, est identifiée avec Aphrodite et Héra, ou la déesse qui produit hors de l'humidité des graines de toutes choses. (ERE. ibid.). Le récit le plus détaillé a été donné par Lucien qui a écrit vers 200 de notre ère, et en tant que témoin oculaire, étant lui-même un Syrien. Comme nous l'avons noté, il préfère l'identifier comme Héra, mais Paton dit qu'il n'y a aucun doute, nous avons affaire à Atargatis (ERE ibid.). Ainsi, le culte d'Atargatis, d’Ishtar ou d’Astarté, d’Ashtaroth ou d’Easter/Pâques, est à la base des rites condamnés dans la Bible concernant ces différents aspects. Les aspects de la purification impliquent la suppression de ce système d'adoration. Cela remonte au système du Veau d'Or sous des noms différents (voir l'étude Le Veau d'Or (No. 222)). Ainsi, le système d'Attis et d’Easter/Pâques était toujours opérationnel en Syrie jusqu'en 200 de notre ère.

 

Les rites de purification et de circoncision étaient considérés comme l'élimination de ces cultes de la fertilité et du soleil en Israël et parmi les enfants d'Abraham. La circoncision a toujours été pratiquée chez les Arabes et a été adoptée dans l’Islam sans discussion, sur la base des pratiques anciennes, sans doute issues d'Abraham. L'Islam a exactement les mêmes pratiques en ce qui concerne les mâles, en ce que la circoncision soit effectuée de préférence après sept jours. Toutefois, elle est souvent retardée de cinq, six ans ou plus. Les cheveux de l’enfant sont également rasés et pesés et le poids en or ou en argent est donné aux pauvres. La période de purification est de la même période de quarante jours et la mère va au bain à ce moment-là (ERE, vol. 2, p. 660).

 

Les anciennes pratiques de la rédemption de l'enfant en sacrifice sont venues aussi dans les traditions de l'Islam à partir des périodes plus anciennes. Le terme ‘aqiqah est appliqué à la fois pour le rasage de la tête de l'enfant et la mort de la chèvre en rédemption le septième jour (ERE, ibid.). La circoncision est donc confondue comme étant le septième jour suite à cette pratique ancienne. Les cheveux ont ici une importance similaire à celle du Nazaréen dans la législation biblique, en étant consacrés à Dieu (cf. aussi ERE, Vol. 12, p. 148a).

 

On pourrait déduire de la relation des sept jours de purification et des activités de la circoncision du huitième jour, que nous avons affaire avec le plan du salut. Le septième jour de la purification concerne le système millénaire final et la purification de la terre. Le huitième jour concerne la résurrection finale et la restauration de toute chair sur la terre, comme élément de la nation d'Israël et, de là, une partie de la Cité de Dieu (cf. Apoc. 21:1-3 et l’étude de La Cité de Dieu (No. 180)). Les femmes sont sanctifiées dans l'Esprit Saint et ensuite les enfants sont également sanctifiés par les parents.

 

Nous verrons plus loin le concept de la sanctification mené à des niveaux plus élevés. Les choses visées dans la Loi qui sont exclues en raison de la purification, nous verrons, sont rendues pures dans le Messie. Ces symboles ont une grande signification pour les élus et ne peuvent pas être compris si limités au plan physique dans lequel nous voyons Juda piégé à l'heure actuelle.

 

La Circoncision Féminine

 

La distinction dans la législation sur la purification en ce qui concerne la séparation visait apparemment à établir une autre distinction claire dans les relations hommes-femmes. C'est-à-dire de cette pratique barbare et païenne de l'excision (ou de la circoncision féminine), qui a longtemps précédé soit l’Islam ou le Christianisme et même le Judaïsme. L'excision n'a rien à voir avec Dieu ou Ses Lois et c’est de la barbarie païenne pure, découlant des coutumes aberrantes dans certaines tribus du Moyen-Orient.

 

L'excision consiste en la coupure du nymphoe ou des petites lèvres de la vulve, qui s’unissent sur le clitoris. Le rite est toujours effectué parmi les tribus arabes de Moab au moment où le temps du mariage approche. À l'origine, c’était probablement un sacrifice à la déesse de la fertilité pour assurer une descendance plus abondante, mais le rite peut avoir reflété le sacrifice d'une partie de la personne au lieu de toute la personne, dont la pratique était endémique aux Moabites (cf. ERE. ibid.). La mutilation du clitoris dans l'excision pour empêcher l'orgasme est un rite étrange provenant de certaines tribus du Moyen-Orient et n'a pas l'appui de la Bible ou du Coran.

 

La protection des enfants de sexe féminin

 

Une des pratiques qui était endémique dans les temps anciens était celle du sacrifice des enfants à Moloch et au dieu de la Lune Sin, ou peu importe quel qu’était le nom dans les différentes régions dans lesquelles il était adoré. L'un des faits peu connus dans ce processus était aussi que les femmes étaient enterrées en sacrifice à la divinité de la terre. Cette pratique était aussi vieille que celle de la circoncision. La pratique chez les Arabes a été notée dans l'article sur les Arabes (anciens) (ERE, Vol. 1, p. 669 et suiv.). Le Coran (Qour'an) note la pratique et y attribue le vrai motif, à savoir la pauvreté (Sourates 5:152 ; 17:33).

 

La victime était tuée sans effusion de sang. En d'autres termes, enterrée vivante. Cette pratique peut très bien avoir été la base de la législation pour la protection des enfants de sexe féminin. Notre connaissance de la pratique est limitée maintenant de cette distance dans le temps, mais il ne peut être rejeté que cette injonction nous a été imposée comme un signe et un symbole de la protection de l'enfant de sexe féminin en Israël et de son dévouement à Dieu dans la purification et l'élimination du système païen des nations, à partir desquelles Israël a été sélectionné et appelé.

 

La législation de la purification semble aussi avoir un certain rapport avec la séparation du Messie et son sacrifice. Le Messie, ayant une préexistence, a été porté à son ministère à la fin du quatrième système millénaire, ou quarante siècles, étant né en 5 AEC. La femme, qui était l'épouse de l'homme, a été tirée et maintenue à part pendant soixante-dix siècles depuis Adam jusqu’à la Première Résurrection, puis au cours des mille ans du Septième Millénaire et ensuite dans la Deuxième Résurrection du Huitième Millénaire. Ainsi, le mâle était circoncis le huitième jour, étant aussi symbolique de la fin du système symbolisée par la femme à quatre-vingts jours. La dernière phase est un nouveau ciel et une nouvelle terre.

 

Symbolisme de la Loi et des sacrifices

 

Le système sacrificiel était lui-même symbolique d'un certain nombre d'aspects d’adoration. L'offrande de paix avec sa fête de communion montrait l'idéal de la fraternité entre Dieu et l'homme. Le tamid ou l’offrande perpétuelle symbolisait le gage d’Israël de service ininterrompu à Yahovah. Le sacrifice pour le péché :

 

avec son aspersion du sang montrait que l'une des conditions de se purifier du péché était de se mettre docilement devant Dieu (ERE, vol. 12, p. 148).

 

La circoncision était un insigne national de dévouement à Yahovah. Le Sabbat symbolisait la fin des travaux de la création. Les Sabbats eux-mêmes étaient aussi le signe de la sanctification d'Israël et du peuple de Dieu (Exode 31:13).  

 

Exode 31:13 13 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Eternel qui vous sanctifie. (LSG)

 

Ainsi, tout autre système de Sabbats est indicatif de l'adoration d'un autre Dieu et doit par la loi et l’adoration, constituer de l'idolâtrie. Il s'agit d'un compromis de la purification à la suite du sacrifice du Messie. La Loi elle-même et la législation de la purification ne pourraient jamais rendre la personne parfaite et pointaient vers un système plus parfait.

 

Hébreux 10:1-23 1 En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. 2 Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? 3 Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; 4 car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. 5 C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; 6 Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. 7 Alors j’ai dit : Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8 Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, 9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. 10 C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. 11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, 12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, 13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. 14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15 C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit : 16 Voici l’alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute : 17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. 18 Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. 19 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, 21  et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. 23 Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. (LSG)

 

De cette façon, nous étions tous purifiés. L'eunuque et le Gentil, qui étaient empêchés du service par la Loi, ont été faits une partie du Temple de Dieu dans le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ.

 

Actes 8:26-40 26 Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. 27 Il se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, 28 s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe. 29 L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. 30 Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? 31 Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. 32 Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche. 33 Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre. 34 L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? 35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36 Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? 37 Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. 38 Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. 39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route, 40 Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait. (LSG)

 

À partir de ce moment-là, l'eunuque n'avait pas besoin d'un enseignant et Philippe a été enlevé afin de montrer par des miracles dans l'Esprit Saint, que l'eunuque a été enseigné directement par l'esprit et n'avait plus besoin d'un enseignant autre que Christ dans l'Esprit Saint comme la puissance de Dieu étant tout en tous. Ce qui était dans le péché a été purifié et sanctifié.

  

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